Que ce soit pour intégrer un « assistant personnel » dans la messagerie, recommander des cours en ligne ou hiérarchiser l’information sur les flux d’actualité, la dimension big data est omniprésente dans les dernières annonces de LinkedIn.
La future filiale de Microsoft* exploite sa vaste base de données, cartographiée sous la forme d’un « Economic Graph » qui met en avant les connexions entre les recruteurs et les 450 millions de membres du réseau.
Le CEO Jeff Weiner évoque un cercle vertueux : « Plus on comprend qui vous êtes, plus on peut personnaliser votre expérience ».
Illustration dans le domaine de la formation en ligne, avec le lancement d’une solution dédiée : LinkedIn Learning.
La technologie et les contenus sont ceux de Lynda.com, du nom de cette plate-forme exploitée en France sous la marque video2brain et sur laquelle LinkedIn avait fait main basse en avril 2015, pour un milliard et demi de dollars.
Resté jusqu’alors utilisable en dehors du périmètre de LinkedIn (avec 62 millions de dollars dégagés sur le 2e trimestre 2016, soit environ 6 % du chiffre d’affaires du groupe), Lynda.com le demeurera jusqu’à nouvel ordre, d’après VentureBeat. Mais tout l’intérêt se trouve désormais dans la connexion avec le fameux « Economic Graph » : les utilisateurs se verront présenter des parcours de formation selon le contexte.
Par contexte, il faut entendre non seulement le profil des apprenants et le métier qu’ils désirent exercer, mais aussi les conditions du marché, que LinkedIn se figure en analysant les données de ses membres (« Les compétences qui vous ont mené où vous êtes ne sont pas celles dont vous aurez besoin demain », affirme la société).
De la vie numérique à la comptabilité en passant par le management d’entreprise, le catalogue de LinkedIn Learning réunit « plus de 9 000 cours » proposés essentiellement en anglais, mais aussi en allemand, en espagnol, en japonais… et en français.
La plate-forme a fait l’objet d’une expérimentation avec Bertelsmann, Box, Ellie Mae, NBCUniversal et Viacom. Elle est accessible gratuitement pour les détenteurs d’un compte LinkedIn premium. Pour les autres, il faudra prévoir 29,99 dollars par mois. Il est prévu le lancement d’une formule pour les entreprises avec des licences couvrant plusieurs utilisateurs.
Qu’en est-il du big data dans les flux d’actualité ? Son exploitation se traduira par le dépassement de l’approche chronologique, avec la mise en avant de contenus jugés « pertinents » pour les utilisateurs, au regard d’éléments comme leur secteur d’activité et leur lieu de travail.
Sur le volet messagerie, il faut regarder à plus long terme. LinkedIn compte introduire, au fur et à mesure, des capacités d’automatisation à travers des bots qui permettront, dans un premier temps, d’ajouter des rendez-vous dans un agenda.
Le réseau social professionnel assure que près de 50 % de ses membres utilisent la messagerie au moins une fois par semaine.
* L’accord portant sur une acquisition de LinkedIn par Microsoft pour 196 dollars par action (soit environ 26,2 milliards de dollars) a été signé le 11 juin 2016. Le rapprochement n’est pas encore finalisé.
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