LinkedIn obligé de verser 6 millions de dollars d’arriérés de salaires
Suite à une enquête du Département américain du Travail, LinkedIn a accepté de reverser 3,3 millions de dollars d’arriérés de salaires pour heures supplémentaires impayées ainsi que des dommages et intérêts à ses salariés.
Après la diversité, le droit du travail… Le réseau social professionnel LinkedIn a accepté de verser près de 6 millions de dollars à des employés aux États-Unis pour couvrir les dommages causés et les heures supplémentaires impayées.
Cette décision fait suite à une enquête du Département du Travail. Selon l’institution, l’entreprise californienne a bafoué la loi fédérale sur les salaires et le temps de travail (Fair Labor Standards Act).
« Une fois reçue la notification des violations, LinkedIn a accepté de payer tous les arriérés de salaires au titre des heures supplémentaires accomplies et de prendre des mesures proactives pour prévenir d’autres violations », a indiqué l’administration américaine.
Pour éviter l’affrontement judiciaire et la mauvaise publicité, LinkedIn s’apprête à régler plus de 3,3 millions de dollars d’arriérés de salaires et 2,5 millions de dollars de dommages et intérêts à 359 de ses collaborateurs, anciens et actuels, a précisé le Département du Travail américain.
Les salariés concernés travaillent ou ont travaillé dans les bureaux californiens de l’entreprise, mais aussi à Chicago (Illinois), Omaha (Nebraska) et New York City, rapporte Silicon.fr.
Selon l’investigation, LinkedIn a omis de consigner, compter et payer plusieurs heures hebdomadaires de travail de centaines d’employés outre-Atlantique. En plus de régler la note rapidement, LinkedIn s’est engagé à se conformer aux attentes des autorités en matière de formation et de conformité au droit du travail.
« Les heures supplémentaires sont devenues bien trop fréquentes pour le travailleur américain… Nous demandons instamment à tous les employeurs, petits et grands, de revoir leurs pratiques de rémunération, de s’assurer que les employés connaissent leurs droits et que l’engagement de conformité fonctionne à tous les niveaux de l’organisation », a déclaré Susana Blanco, de la division « Wage and Hour » à San Francisco.
De son côté, LinkedIn a assuré que « le talent » est sa « première priorité » et ajouté coopérer pleinement avec le Département du Travail sur ce dossier.
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