L’INRIA favorise le transfert technologique vers les PME et les start-up
L’institut de recherche, orienté logiciels et TIC, compte sur le pré-amorçage pour accélérer la création de jeunes pousses et crée des I-Labs avec des PME innovantes.
Se rapprocher des besoins pour l’innovation au sein des PME
Mouvement plus récent, l’INRIA cherche des leviers pour faciliter le transfert technologique à destination des PME innovantes (« Comment les organismes de recherche et les universités peuvent-elles mieux travailler avec les PME ? »).
L’institut de recherche multiplie les point d’accès pour aller à la rencontre de ce segment d’entreprise, qui constitue le coeur de l’industrie française : implications dans une vingtaine de pôles de compétitivité (dont System@TIC dans la région parisienne), des rencontres régionales sur des thématiques IT (« Inria Industrie »), création d’un club PME (voir encadré)...
En interne, l’INRIA a créé un programme PME baptisé I-Lab. « Ce sont des petits labos communs INRIA et une PME sur des feuilles de route partagées sur trois ou quatre ans », précise Michel Cosnard.
3 I-Labs ont été créés dans les derniers mois. Idées 3 Com (3D lié au marketing en ligne) a été la première à bénéficier de cette initiative : une équipe de R&D commune est financés à 50% par l’INRIA et à 50% par la société en suivant un programme de recherche planifié sur trois ans.
Mise moyenne de l’INRIA dans ces mini-labos : 20 000 euros.
Parallèlement, l’INRIA signe un contrat commercial avec la PME. Une dizaine d’I-Labs devraient émerger par an. « 90 PME sont dans les pipelines…une quarantaine de discussions sont très avancées », précise la direction de l’INRIA.
Les conseils régionaux pourraient contribuer au financement de ses mini-labos INRIA avec des sociétés innovantes ancrées sur leurs territoires.
50 PME dans le Club dédié de l’INRIA |
Le Club des PME est considéré comme un espace de stimulation et de connexion entre les équipes de l’INRIA et les PME. Il a été inauguré en septembre 2009. Il dispose d’une charte de partenariat « souple » et aucune contribution financière n’est requise. « Une petite cinquantaine de PME a rejoint ce club », précise David Monteau, Responsable de l’innovation au sein d’INRIA-TRANSFERT. Les membres du club disposent d’un accès à un portail Internet spécifique (publication d’appels d’offres, appels à collaboration, opportunités de transfert…). Cette initiative devrait monter en puissance courant 2010, assure l’institut de recherche. Parallèlement, l’INRIA dispose d’une série de partenariats stratégiques R&D avec la fine fleur de l’industrie française : EDF, Total, France Telecom, Alcatel-Lucent… |