L’Internet est riche de promesses pour les PME

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L’Europe devrait rapidement rattraper les Etats-Unis par son nombre d’internautes, et apportera bientôt aux PME d’importantes opportunités liées à la vente en ligne. C’est du moins l’avis de Roberto Masiero, président d’IDC Europe.

Alors que l’Amérique continue de tirer vers l’avant le développement d’Internet, l’Europe s’éveille et laisse entrevoir de nouvelles perspectives pour le commerce électronique. Lors d’une conférence IDC Ecommerce tenue aujourd’hui à Monte-Carlo, le président de la division européenne de la société d’études IDC, Roberto Masiero, a indiqué que les entreprises de 10 à 99 employés pourront se « débarrasser des barrières géographiques » pour étendre leurs marchés. L’analyste considère que ces structures, profitant de leur petite taille et de leur réactivité, occuperont bientôt 50% de l’activité commerciale en ligne. Un avis confirmé par le cabinet Forrester, qui souligne la prépondérance des petites sociétés dans les services locaux comme le voyage ou l’alimentation.

Selon Roberto Masiero, l’Europe aura rattrapé son retard sur l’Internet par rapport aux Etats-Unis d’ici 3 ans. Le responsable considère que la moitié des internautes seront des femmes, lesquelles imposeront un nouveau mode de consommation en ligne. « Les femmes suivent un modèle différent, elle surfent moins sur le Net et prennent les décisions qui concernent le foyer ». Mais pour profiter de leurs investissements, les entreprises devront faire preuve d’une certaine faculté d’adaptation. Alors que les années précédentes ont été (en Europe) celles de la découverte des sites vitrine en .com, les quatre prochaines années devraient donner lieu à une compétition de plus en plus intense, modifiant les habitudes. « Autour de 30 à 50% des transactions de commerce électronique s’effectuent en dehors des heures de bureau, et les compagnies devront le supporter », prévient le président d’IDC. De plus, les sociétés les plus motivées devront « aller à la rencontre de nouveaux besoins chez leurs clients et se construire une image sur l’Internet ». Jugeant ces efforts payants, il a enfin prévenu qu’en sous-estimant le Net, les entreprises « risqueront de perdre des parts de marché substantielles ».

Pour en savoir plus : http://www.idc.com