Le 1er janvier 1983, les ordinateurs du réseau Arpanet (Advanced Research Projects Agency, un projet initié par le ministère américain de la Défense) basculent sous le protocole TCP/IP (Transport Control Protocol/Internet Protocol). Internet est né. Successeur du Network Control Protocol (NCP) qui régissait alors les échanges entre les quelques centaines de machines de la DARPA (Defense ARPA), le développement du TCP/IP avait nécessité une dizaine d’années de recherches et mises au point sous la direction de Vinton Cerf et Robert Kahn notamment. Signalons que Paul Baran avait eu, dès 1962, l’idée d’un réseau décentralisé. En fait, l’implémentation du TCP/IP avait commencé plusieurs années auparavant. Mais le 1er janvier 1983 représentait la date butoir. Autant dire qu’un certain nombre d’informaticiens ont réveillonné devant leurs écrans informatiques.
Rappelons que TCP/IP est un ensemble de protocoles qui regroupe notamment l’e-mail, les newsgroups, FTP ou encore Telnet. Surtout, cette suite protocolaire allait permettre l’interopérabilité entre plusieurs machines et réseaux, incompatibles entre eux, et surtout ouvrir la voie du World Wide Web, le fameux « Web » tel qu’on le connaît aujourd’hui avec ses liens hypertextes et ses documents multimédias (textes, images, son, vidéo…). Le Web a été développé au début des années 90 par Tim Berners-Lee, chercheur au CERN de Genève.
20 ans ou 33 ans ?
On pourra objecter qu’Internet est apparu bien avant TCP/IP. Après tout, l’échange de données entre systèmes informatiques fonctionnait depuis 1969. Le 2 septembre de cette année-là, deux ordinateurs de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), reliés par un câble, échangeaient leurs premières informations. A ce titre, pour certains, Internet a aujourd’hui 33 ans et non 20. Mais en 1969 et jusqu’en 1983, Internet, ou plutôt Arpanet, appartenait à l’armée américaine. Ce n’est qu’en 1983 que la partie militaire, MILnet, fut séparée définitivement du réseau. L’année suivante, la DARPA cède les commandes (et surtout le financement) à la National Science Foundation (NSF). L’internationalisation du réseau et son ouverture vers des sociétés privées commence.
En 20 ans (ou 33 selon les points de vue), Internet s’est imposé à l’échelle de la planète et est aujourd’hui exploité par un nombre croissant d’utilisateurs qui se comptent désormais en centaines de millions. L’avenir d’Internet tiendra dans sa capacité à déployer de nouveaux services et à garantir la sécurité des échanges et transactions. Un avenir que doit, un jour, assurer IPv6, successeur d’IPv4 qui multipliera le nombre d’adresses IP qui tend aujourd’hui à saturer (voir édition du 2 juillet 2002).
Un Internet ultra-sécurisé
Quant au gouvernement américain, il songerait, pour des raisons de sécurité, à construire un nouvel Arpanet, baptisé « GOVnet », un Internet ultra-sécurisé réservé aux services du gouvernement et évidemment interdit au public. S’il existe un jour, il serait amusant de voir ce nouvel Internet tomber également dans l’usage public. Le futur Internet s’intitulerait-il GOVnet ?
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