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Linutop OS 5.0 : une alternative aux clients légers ?

L’OS Linutop passe en version 5.0 près de deux après sa dernière mise à jour majeure.

Cette énième distribution Linux, conçu par l’éditeur français éponyme, reflète néanmoins une certaine ouverture au grand public.

La simplicité fonctionnelle d’une interface accommodante au sectarisme du super-utilisateur en ligne de commande est privilégiée pour dépasser le coeur de cible des seuls développeurs et autres connaisseurs catégorisés « geeks ».

A contrario, l’idée est d’imposer, avec ce système d’exploitation, une alternative aux clients légers en conférant aux vieux PC des usages insoupçonnés, jusqu’à les reconvertir en bornes interactives ou en point d’accès à Internet.

Alors que FreeBSD et ses dérivés (NetBSD, PC-BSD, la branche dissidente DragonFly, etc.) font davantage d’émules chez les fournisseurs d’accès, les chercheurs ou encore les professionnels de l’IT, Linutop a véritable vocation à s’immiscer dans la vie quotidienne.

Le défi : caser dans une image ISO d’environ 700 Mo (500 Mo en version light) inscriptible sur un simple cédérom un environnement d’exécution peu gourmand en ressources, mais suffisamment doté pour offrir à l’utilisateur final une expérience plaisante tout en répondant à ses besoins.

Dans cette optique, Linutop se base sur Ubuntu 12.04 Precise Pangolin, auquel s’accole le gestionnaire de bureaux XFCE, plus léger que Unity, Gnome et KDE.

Dans cette lignée, l’offre applicative est réduite à un minimum de circonstance : Firefox 15 avec quelques extensions et le greffon Flash, LibreOffice 3.5, VLC Media Player avec les principaux codecs audio-vidéo, une visionneuse Office, un éditeur de texte…

S’y adjoint une base de pilotes certifiée à jour au 3 septembre 2012, date d’émission du communiqué de presse corrélatif. Témoin la prise en charge des écrans tactiles.

Conçu pour s’installer sur un support de type mémoire flash, Linutop occupe 600 Mo d’espace et se réserve 400 Mo supplémentaires pour le stockage de fichiers temporaires ou de logiciels supplémentaires.

Par défaut, les données sont effacées à chaque réinitialisation du système. Une exécution en mode persistant permet d’assurer leur sauvegarde à chaque redémarrage ou extinction.

Ces réglages sont du ressort des administrateurs, qui se voient néanmoins délivrer un outil de paramétrage aux petits oignons. Exit le terminal, tout se fait directement sur le Bureau.

Lancement d’applications au démarrage, sécurisation, définition d’un serveur VPN, profils de configuration avec blocage de domaines suspects : les options sont légion.

Pour faire d’un PC Linutop une vitrine informatisée ou un catalogue numérique, il est possible d’orchestrer l’affichage dynamique de listes de lecture.

Un service complémentaire permet de stocker en ligne les fichiers à diffuser. Il s’agit de Linutop TV, une plate-forme dont l’utilisation est facturée à hauteur de 16 euros mensuels par moniteur.

C’est sans compter les 79 euros HT (99 euros TTC) que coûte la version complète de Linutop OS 5.0, quand bien même une mouture de démonstration est proposée au téléchargement.

Linutop distribue également des mini-PC prêts à l’emploi, qu’utilisent notamment les secteurs de l’hôtellerie et de la finance. On en trouve par ailleurs dans des lieux publics, tout particulièrement les musées.

Aïeul d’entre tous, intronisé à la genèse du projet, le Linutop 2 est toujours disponible au catalogue, avec son processeur AMD Geode, ses 512 Mo de RAM et sa mémoire flash de 1 Go.

Pour 280 euros HT (quelque 335 euros TTC), il affiche 580 grammes sur la balance et une consommation de 8 W en crête au compteur électrique.

C’est dans l’absolu plus économique que le successeur Linutop 3, qui touche au seuil des 20 W avec sa carcasse de 2 kilos. En contrepartie, la mémoire vive passe à 1 Go et le stockage, à 2 Go.

Dernier-né de la famille, le Linutop 4 constitue un intermédiaire évolué, construit autour d’un CPU Intel Atom, annoncé à 936 g pour 14 W.

Petite galerie photos :

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