Red Hat a dévoilé une nouvelle distribution Linux destinée aux PC de bureau. Red Hat Desktop complète plutôt que remplace le produit existant, dont le nom est Red Hat Enterprise Linux WS. Alors que ce dernier est plutôt utilisé par des techniciens, Red Hat Desktop s’adresse aux populations de salariés qui n’ont qu’un usage limité du PC, comme les personnes travaillant dans les centres d’appels. Bien sûr, un ensemble de logiciels de bureautique libres lui est associée : Open Office 1.1, le client de messagerie Evolution, le navigateur Web Mozilla… Red Hat dispose par ailleurs d’un partenariat avec Citrix et VMware afin de permettre l’exécution sous Linux des applications Windows. Contrairement à Red Hat Enterprise Linux, qui est vendue à l’unité, la nouvelle distribution sera commercialisée par paquets de 10 ou de 50 systèmes. La politique tarifaire adoptée est celle d’une souscription annuelle : ainsi, le prix pour un lot de 10 systèmes incluant un module d’administration des logiciels est de 2 500 dollars par an. Bien qu’il soit bien implanté dans les entreprises, le distributeur ne compte pas sur ses seules forces commerciales pour imposer son produit. Selon lui, le succès passe par une politique de partenariat avec des constructeurs susceptibles de le préinstaller sur leurs PC. D’autre part, Red Hat voit dans les marchés européen et asiatique son principal débouché, alors qu’il est surtout présent sur le continent américain.
Longhorn ou l’heure de vérité
Red Hat rencontrera sur son chemin Novell, qui a racheté en janvier le distributeur Linux allemand Suse (voir édition du 5 novembre 2003). Comme Red Hat, Novell compte imposer son offre logicielle pour PC grâce à des partenariats avec des constructeurs, signant il y a peu un accord avec le premier vendeur de PC, HP (voir édition du 25 mars 2004), qui est également un partenaire de Red Hat et du français Mandrakesoft (voir édition du 21 avril 2004). Mais malgré les initiatives des uns et des autres, la preuve n’a pas encore été apportée qu’il existe une réelle demande du côté des entreprises pour migrer leurs parcs de PC sous Linux ; on ne sait pas non plus si, au final, migrer ne s’avèrera pas plus coûteux que de rester fidèle à Windows. C’est probablement lors de la sortie de la prochaine version de Windows, connue sous le nom de code Longhorn, que se posera avec plus d’acuité la question d’un éventuelle migration. D’ici là, il reste à Red Hat et consorts à fourbir leurs arguments pour les convaincre.
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