Walmart vise large pour monter en puissance dans la livraison à domicile des produits frais commandés sur son site Internet.
Via sa filiale Sam’s Club, le groupe de distribution avait discrètement lancé, au mois de mars, un pilote dans ce sens à Miami, en partenariat avec la start-up Deliv, spécialiste de la logistique du « dernier kilomètre ».
Il s’associe cette fois à Uber et à Lyft pour lancer, dans les prochains jours à Denver et Phoenix, une expérimentation orientée grand public – celle menée avec Sam’s Club se concentrant sur les entreprises.
Pour les utilisateurs éligibles, une option apparaîtra dans la procédure de commande sur grocery.walmart.com. Ils pourront en l’occurrence demander la livraison de leurs provisions au créneau horaire de leur choix, pour 7 à 10 dollars supplémentaires.
Walmart s’occupe de la mise en relation avec un chauffeur Uber ou Lyft et l’avertit qu’il ne transportera pas des personnes, mais des marchandises.
Le premier distributeur mondial n’en est pas à sa première initiative en matière de livraison. Mais jusqu’alors, ses programmes, tel celui lancé en 2012 à San José, se sont toujours appuyés sur des ressources internes… sans parvenir à se développer au-delà de leur périmètre initial.
Le système du drive s’est mieux implanté, avec désormais une quarantaine de villes couvertes aux États-Unis. Mais Walmart estime qu’en milieu urbain, la livraison à domicile a sa place, en phase avec le développement du commerce électronique pour l’épicerie et les produits frais (un marché à 10,9 milliards de dollars en 2015, selon le cabinet de recherche IBISWorld).
Dans le domaine de la livraison rapide, Amazon fait figure de fer de lance.
Le groupe e-commerce pionnier réfléchit lui aussi à appliquer le concept d’Uber à la livraison. Il a notamment lancé Flex, un service de coursiers payés à la tâche, sur des créneaux de 2, 4 ou 8 heures pour apporter les colis aux abonnés Amazon Prime.
Pour gagner en agilité et en indépendance, le groupe de Jeff Bezos explore aussi des pistes dans le monde des drones. Un prototype a été présenté fin 2015, capable de transporter des colis pesant jusqu’à 2,3 kg, pour une livraison en moins de 30 minutes.
Amazon a aussi testé la livraison par taxi et, plus récemment, loué, avec option d’achat, une flotte de 20 Boeing 767 pour mettre sur pied un service de fret aérien.
Crédit photo : focal point – Shutterstock.com
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