Logiciels : Cegid réalise la moitié de son CA avec des contrats récurrents
Le chiffre d’affaires de Cegid au premier semestre 2010 est stable mais les lignes de business bougent. Tout comme le capital de l’éditeur de logiciels pour les entreprises (fiscalité, comptabilité, RH, retail…).
Cegid consolide ses positions sur fond de mouvement capitalistique et d’évolution de sa gamme d’offres de logiciels ou de services hébergés pour les entreprises (Software-as-a-Service ou SaaS en anglais).
En présentant les résultats financiers semestriels, Jean-Michel Aulas, Président et co-fondateur du groupe, a souligné « l’excellence des résultats dans une conjoncture difficile d’un point de vue macro-économique ».
Cegid est l’une des sociétés IT indépendantes françaises qui affiche une certaine solidité financière.
Dans le palmarès 2010 Truffle Capital des éditeurs de logiciels français, il occupe la quatrième place derrière Dassault Système, Sopra Group et Murex.
Quels sont les principaux points à retenir à mi-2010 ? Cegid a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 120 millions d’euros (stable par rapport à l’année 2009). Les autres indicateurs sont un peu plus encourageants.
L’excédent brut d’exploitation se situe à 26,7 millions d’euros (+5,5% par rapport à la même période l’an dernier) tandis que le résultat opérationnel courant augmente de 9,3% (9,4 millions). Le résultat net bondit à 7 millions d’euros (+45,3%).
« La barre des 50% des revenus issus des contrats récurrents a été dépassée au cours du premier semestre », a expliqué Patrick Bertrand, Directeur général de Cegid. « L’objectif est d’attendre 55% d’ici deux ans. »
Dans ce volet des revenus récurrents, le segment des offres SaaS a progressé de 19% sur le premier semestre (contribution au CA global de 6,5 millions d’euros).
La deuxième ressource principale (licences et services d’intégration représentant 42% du CA) est « forte progression ». Mais il faut nuancer les performances : les ventes de licences sont « en forte progression » tandis que le poids des services d’intégration « diminue ».
En analysant les ventes de licences par segments d’entreprises, Patrick Bertrand observe « un redémarrage » au niveau des moyens grands comptes mais le business « souffre toujours » sur les organisations plus petites (entreprises de 50 à 300 collaborateurs).
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