Le conflit social opposant Amazon à ses salariés allemands se poursuit.
Le groupe e-commerce américain, qui emploie environ 15 000 collaborateurs outre-Rhin en comptant les contrats temporaires, a dû faire face à un nouveau débrayage, dans cinq de ses neuf centres logistiques. A l’initiative de Verdi (Vereinte Diensleistungsgewerkschaft), deuxième syndicat du pays en nombre d’adhérents, un appel à la grève a été lancé lundi 22 septembre à Bad Hersfeld (land de Hesse), Leipzig (Saxe), Graben (Bavière) et Rheinberg (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Le site de Werne – localisé à proximité de Rheinberg – a rejoint la boucle mercredi, à peine 24 heures avant la fin officielle du mouvement.
La plus forte mobilisation a été recensée à Bad Hersfeld avec, selon une représentante de Verdi, 300 à 400 grévistes sur 3500 employés. Alors qu’Amazon assure ne pas avoir relevé d’impact sur sa chaîne logistique, les coordinateurs du mouvement sur place évoquent une activité « fortement perturbée ».
Porte-parole de Verdi, Karsten Rupprecht déplore des négociations « au point mort depuis 18 mois » et laisse entendre à Bloomberg que la prochaine fronde pourrait s’étendre à un sixième site. Membre du directoire du même syndicat, Stefanie Nutzenberger résume la problématique : « Amazon persiste à ignorer la convention collective en vigueur« .
Les grévistes réclament en l’occurrence d’être rattachés au secteur du commerce de détail et de la vente par correspondance, ce qui leur garantirait un salaire horaire brut minimal de 10,66 euros, contre 9,55 euros actuellement… dans le secteur de la logistique. Outre ces revalorisations salariales, le revendications portent aussi sur une révision des indemnisations pour les heures de nuit.
Quant à l’effort consenti par Amazon après plusieurs débrayages successifs dans la période cruciale des fêtes de fin d’année 2013 (versement de primes exceptionnelles), il est considéré « insuffisant ». Mais le droit du travail est ainsi fait en Allemagne : les accords peuvent se négocier au cas par cas avec les salariés. Ce qui, selon Verdi, entraîne une multiplication des contrats précaires et des arrêts de travail.
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Crédit illustration : kstudija – Shutterstock.com
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