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Loi Hadopi : le président du SNEP créé la polémique

La situation morose du marché des ventes de musique en France contrarie beaucoup le SNEP (Syndicat National de l’Edition Phonographique) et son président Christophe Lameignère, également P-DG de Sony Music France. Selon lui, les coupables qui ont fait plonger les ventes de CD’s sont tout trouvés : le téléchargement illégal, que le président du SNP qualifie de “concurrence illicite”, et les pirates.

Dans un entretien vidéo accordé au NouvelObs.com, Christophe Lameignère qualifie les anti-loi Hadopi de « voleurs à la petite semaine », qui font preuve d’une « attitude totalitaire » alors qu’ils n’ont jamais rien créé, contrairement aux artistes victimes de la baisse des ventes de musique et du piratage. « Ils ne proposent que des solutions à l’emporte-pièce », en restant « planqués derrière leur ordinateur ».

Si chacun a le droit de faire part de ses opinions, les propose du président du SNEP ont fini par déraper, lors d’une conférence tenu devant la presse le 10 septembre dernier. « Ces gens-là [les anti-Hadopi et les pirates, ndlr], ils auraient vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre », rapporte le quotidien Metro. Des propos malheureux et une comparaison choquante qui n’ont pas manqué de susciter de vives réactions.

Ainsi, l’UFC-Que Choisir demande instamment au SNEP de présenter « des excuses publiques » pour ce « dérapage ». L’association de consommateurs s’exprime au nom de la plate-forme Création Public et Internet, dont elle est membre, avec le SAMUP (Union de Syndicats des Artistes Interprètes Créateurs et Enseignants de la Musique, de la Danse et de l’ Art Dramatique de France), la Quadrature du Cercle, un collectif de citoyens français,  l’ISOC France et Pour le Cinéma, la plate-forme fondée par le rédacteur de la Lettre aux spectateurs citoyens, signée par près des réalisateurs, producteurs et acteurs qui se sont élevés contre l’Hadopi.

En outre, l’UFC-Que Choisir explique que, contrairement aux idées reçues et à ce pense le SNEP, les internautes qui téléchargent illégalement des contenus (musique, séries ou films) seraient aussi « ceux qui consomment le plus de biens et services culturels« .

L’association encourage plutôt l’industrie musicale à « réfléchir à une amélioration de l’offre légale ». Telle est le but de la nouvelle mission « Création et Internet », présidée par Patrick Zelnik, le fondateur du label Naïve, et initiée par Frédéric Mitterrand. Cette mission a pour but de proposer des améliorations de l’offre légale de contenus sur Internet d’ici le 15 novembre prochain.

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