L’Open Document Format 1.2 arrive au pied levé
Le consortium OASIS annonce de nouvelles spécifications et une version 1.2 de l’Open Document, format libre de fichiers dont il assure la promotion et l’opérabilité sur une large palettes de plates-formes logicielles.
L’Open Document 1.1 est mort, mais sa succession est déjà à l’oeuvre. IBM, Microsoft, Oracle, Novell, Red Hat et l’ensemble des membres du comité technique OASIS annoncent des améliorations pour ce format de fichiers open source à un large éventail de systèmes d’exploitation et d’applications.
Achevée en mai dernier, la mouture 1.2 du standard ODF poursuit le face-à-face qui l’oppose à Office, la solution propriétaire de Microsoft.
Propice à la convergence comme à la simplification des usages bureautiques, elle est notamment le fruit d’une collaboration avec le ministère américain de la Défense.
Son application en environnement collaboratif se matérialise par le biais de projets tels que la suite OpenOffice.org, dont l’alter ego, dénommé LibreOffice et régi par une licence GNU GPL, est désormais sur les rails d’une succession imminente.
Ces outils de traitement de texte, de tableur, de dessin, de réalisation de diaporamas et de bases de données s’implantent progressivement sur les réseaux gouvernementaux et universitaires.
Leurs prochaines mises à jour incluront une prise en charge de l’Open Document Format 1.2, avec à la clé le support des signatures numériques et des technologies du Web sémantique.
Par ailleurs, l’intronisation du langage OpenFormula ouvre les applications de tableur à des formules plus complexes.
Président du comité OASIS, Rob Weir s’estime pour sa part « heureux de proposer aux développeurs et aux utilisateurs finaux un format ouvert doté de capacités additionnelles d’interopérabilité, d’accessibilité et de sécurité« .
Mais l’argument de poids de l’ODF reste une universalité moins évidente dans les faits, et nécessairement sujette à controverse.