L’open source à la rescousse de WebOS

Le système d’exploitation mobile WebOS relève désormais d’une licence open source. HP entend poursuivre l’aventure aux côtés des développeurs, avec dans le viseur une nouvelle tablette tactile à l’horizon 2013.

L’espoir et la détermination résumés dans sa plume, Meg Whitman entrevoit un avenir florissant pour une plate-forme que son prédécesseur Leo Apotheker avait promu, jusqu’à jeter l’éponge, en fin d’été.

Issu du rachat, début 2010, de Palm, WebOS a bénéficié de toutes les attentions financières de HP.

Le groupe de Palo Alto a consacré près de 3 milliards de dollars à une entreprise qui ne lui a pourtant guère souri, si bien qu’il fut un temps pressenti pour en céder les droits d’exploitation à Intel, IBM ou encore Amazon.

Mais l’instinct a poussé l’intéressé à faire table rase d’une désapprobation massive : dans sa quête de reconnaissance, le successeur de Palm OS allait peupler les imprimantes, glissait Meg Whitman, à la fin novembre.

Ses ambitions revues à la hausse, la nouvelle P-DG joue la survivance, sous le couvert d’une continuité qui rappelle ce sort similaire qu’a connu la division Personal Systems Group (PSG), un peu plus tôt au cours de l’automne.

Se prendre à rêver d’une nouvelle ardoise TouchPad à l’horizon 2013 ne semble toutefois pertinent qu’à la condition d’escompter le salut de WebOS.

A cet effet, HP en appelle à la communauté des développeurs open source, pour « améliorer significativement l’écosystème applicatif et les services Web de la plate-forme« , dans l’optique de donner suite à une aventure qui a tourné court…

Trop court, même, pour le constructeur américain, qui entend articuler sa stratégie autour du cloud et du framework de développement ENYO, lui aussi amené à franchir le Rubicon de la licence open source.