Nokia vient de donner le coup d’envoi du déploiement de sa boutique d’applications en ligne : l’Ovi Store permet aux possesseurs d’un terminal du constructeur finlandais de télécharger à partir de ce service des contenus diversifiés, gratuits ou payants, comme des jeux, de la musique, des fonds d’écran, des vidéos, des podcasts, et même des services de géolocalisation.
Pour le moment, ce service de téléchargements s’ouvre progressivement : seulement 50 millions d’utilisateurs peuvent aujourd’hui piocher des applications sur l’Ovi Store, à partir de 50 modèles de terminaux mobiles Nokia, y compris le très attendu smartphone N97 à écran tactile, qui devrait sortir en juin prochain.
Ainsi, depuis le début de cette semaine, les mobinautes installés en Allemagne, en Australie, à Singapour, en Irlande, en Italie, en Espagne, en Russie et au Royaume-Uni peuvent profiter de l’Ovi Store, disponible, pour le moment, en cinq langues. Cette boutique en ligne devrait arriver en France « dans le courant de l’été », selon un communiqué de presse du constructeur finlandais.
Diversifier ses sources de revenus
Ce service de téléchargements représente une véritable manne financière pour Nokia qui, à la fin du déploiement de l’Ovi Store, pourra compter sur un parc de 200 millions de terminaux Nokia compatibles dans le monde avec cette plate-forme.
Cette nouvelle source de revenus pourrait permettre à Nokia de compenser la baisse de ses ventes de mobiles dans le monde, même s’il reste le leader sur le secteur. Selon le Gartner, le constructeur n’aurait pas réussi, pour la première fois, à dépasser la barre des 100 millions d’unités vendues au premier trimestre.
Rémunération des développeurs : Nokia adopte le modèle choisi par Microsoft et Apple
Nokia aura toutefois fort à faire. Il devra se mesurer à deux concurrents de taille : Apple, avec sa boutique en ligne AppStore, qui a dépassé, fin avril, le symbolique milliardième téléchargement, et la toute nouvelle plate-forme de Microsoft, MarketPlace for Mobile, dédiée aux Windows Phones. Ce modèle de plates-formes distribuant des applications payantes (et gratuites… ) a également séduit Google, qui a présenté en 2008 son Android Market, ainsi que Research in Motion (RIM) avec son BlackBerry App World.
Les différents constructeurs et distributeurs d’OS mobiles ne comptent en effet pas laisser passer leur chance de conquérir un marché qui s’annonce juteux : selon le cabinet Research Analytics, le marché des contenus pour mobiles devrait progresser de 15% cette année, pour atteindre 62 milliards de dollars.
Reste à savoir si l’Ovi Store saura convaincre les développeurs de l’approvisionner en applications attractives. En effet, Nokia, en termes de rémunération, n’a pas choisi de se distinguer des pratiques utilisées par Apple ou Microsoft : 70% du prix de vente de l’application payante sera reversé au développeurs, et les 30% restants reviendront à Nokia.
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