Low-code : comment choisir une plate-forme
L’approche low code (LCAP) prend de l’ampleur pour accompagner les projets de transformation numérIque. Pas si simple pour autant de choisir parmi les offres du marché. Passage en revue des critères à privilégier.
IA, BPM, composabilité, architectures orientées événements… Autant d’éléments qui gagnent du terrain dans les plates-formes d’applications low code (LCAP). Mais tous restent des fonctionnalités « avancées », au sens de Gartner. Aucun ne constituait en tout cas un critère obligatoire pour figurer au dernier Magic Quadrant consacré à ce segment de marché*.
D’une édition à l’autre, les exigences n’ont pas tant évolué sur le volet fonctionnel que sur la partie business. En la matière, on a donné la place à des indicateurs censés refléter la « solidité » des fournisseurs.
Sur cet aspect qui apparaît prioritaire chez les acheteurs, les offreurs s’illustrent diversement. Mendix, par exemple, a pour lui l’appui de sa maison mère (Siemens). Du côté de Microsoft, la viabilité de Power Apps doit beaucoup aux synergies avec les autres produits de l’éditeur. Chez Kintone, on se distingue plutôt par l’écosystème de partenaires.
Haute disponibilité et Low-code
Pour prétendre entrer au « carré magique », il fallait proposer un LCAP qui :
– Ne soit pas impérativement adossé à d’autres produits
– Ait une tarification propre
– Couvre à la fois l’IT et les métiers (pas seulement les « développeurs citoyens »)
– Ne serve pas majoritairement à développer des applications sectorielles
Sur la partie fonctionnelle, il fallait essentiellement proposer de quoi :
– Développer, test, déployer, exécuter, administrer et monitorer des apps low code
– Stocker des données sans nécessiter de services additionnels (database intégrée)
– Concevoir schémas de données et logiques applicatives
– Faire appel à des services tiers par API ou événements
– Automatiser au minimum les correctifs et la gestion des versions de la plate-forme
– Déployer en une seule étape sur tous les environnements, du dev à la prod
– Partager des composants (répertoire, marketplace…)
– Intégrer haute disponibilité et récupération après sinistre
– Fournir un accès sécurisé aux applications développées
* Les solutions intégralement open source ne sont pas entrées dans le champ d’étude. Gartner estime à 4,45 milliards de dollars le volume d’affaires mondial du segment LCAP en 2020.