Quatre ans, l’âge de la maturité pour Epson sur le marché des lunettes connectées ?
Le groupe japonais oriente ouvertement sa stratégie vers les entreprises avec un troisième modèle dans la gamme Moverio : le Pro BT-2000.
Le prix du produit suffit à illustrer son positionnement : pas moins de 3 120 euros TTC en France, hors accessoires*, alors que la génération précédente (BT-200) est accessible pour moins de 1 000 euros depuis son lancement commercial à la mi-2014.
D’une version à l’autre, le design des lunettes évolue : les voilà renforcées avec une certification IP54 (protection contre les poussières et les projections d’eau ; confer le manuel d’utilisation au format PDF).
En contrepartie, elles sont annoncées à 290 grammes, sans compter les câbles, ni la télécommande de 265 g, indispensable pour le contrôle du dispositif. C’est bien plus lourd que les BT-200, dont la masse avoisine les 200 g hors harnais et éventuel filtre assombrissant.
On reste sur un OS Android 4.0.4 gérant la commande vocale – jusqu’à 100 mots-clés – et offrant la possibilité de créer des interfaces utilisateur basées sur le suivi des mouvements de la tête ainsi que le contrôle par les gestes.
Sur le principe même de la réalité augmentée, une caméra de 5 mégapixels dotée d’un micro analyse les dimensions des objets et leur positionnement dans l’espace pour superposer des informations en conséquence dans le champ de vision du porteur des lunettes.
Pas de connectivité cellulaire pour les BT-2000 Pro, qui allient Wi-Fi 802.11n bibande et Bluetooth 3.0. Les écrans TFT intégrés aux verres conservent la même définition qu’avec les BT-200 (960 x 540 pixels) et le même taux de rafraîchissement (60 Hz), mais sont dits « 50 % plus lumineux » (1 350 cd/m²).
Reflet d’un produit orienté BtoB, la batterie, annoncée à 4 h d’autonomie, est remplaçable à chaud. La télécommande filaire avec touches de fonction programmables – préférées au pavé tactile du modèle BT-200 – est quant à elle utilisable avec des gants.
En accord avec la feuille de route, les BT-2000 sont lancées aux États-Unis, au Japon et sur certains marchés en zone EMEA, dont la France. Pour acquérir un modèle auprès d’Epson, il faut « poser candidature » en décrivant les usages que l’on aurait du produit et l’expérience dont on dispose éventuellement dans le domaine de la réalité augmentée.
En l’état actuel, on trouve une soixantaine d’applications sur la marketplace associée aux lunettes connectées d’Epson. Par exemple, ScreenShare, qui permet d’afficher l’écran d’un PC sur les Moverio. Ou MirrorOp Receiver, capable de transformer un smartphone Android en télécommande.
Un programme développeurs est en place pour élargir cette offre logicielle. Epson travaille de son côté sur la prise en charge de plugins comme Unity 3D, qui permet un contrôle natif de la luminosité, des capteurs de mouvement et du basculement 2D/3D.
* On comptera 152 euros pour le pack de deux batteries ou encore 360 euros pour le chargeur à quatre emplacements.
Crédit photo : Epson
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