De Luno à iZettle : ces financements que draine l’Europe de la FinTech

Plus de 100 millions d’euros pour Atom Bank en mars dernier, environ 60 millions pour Revolut cet été…  Dans l’effervescence de la FinTech britannique, plusieurs néobanques ont réalisé d’impressionnantes levées de fonds.

Elle ne sont pas les seules à bénéficier de l’attrait des investisseurs pour le secteur. Témoin le tour de table que GoCardLess vient d’officialiser, pour un montant de 22,5 millions de dollars, avec le soutien du fonds européen Balderton Capital.

La start-up londonienne, qui cherche à favoriser l’acceptation des prélèvements automatiques, revendique 30 000 sociétés clientes, parmi lesquelles Zenchef (ex-1001menus), Doctolib, Thomas Cook et la Fondation Wikimedia. Elle se rémunère avec une commission de 1 % par transaction réussie, à hauteur de 2 euros maximum.

Balderton aime la FinTech

Balderton Capital accompagne une autre FinTech basée au Royaume-Uni : Luno (ex-BitX), qui lève 9 millions de dollars.

AlphaCode, la branche d’investissement du groupe financier sud-africain Rand Merchant Investment Holdings, participe également à cette opération de financement, aux côtés d’un actionnaire historique : Digital Currency Group.

La société d’investissement new-yorkaise spécialisée dans l’univers des cryptomonnaies était du précédent tour de table, bouclé en 2015.

Depuis lors, Luno a obtenu un agrément de la part de l’autorité britannique des marchés financiers. Elle amorce aujourd’hui le déploiement, en Europe, de sa plate-forme d’échange de cryptomonnaies, assortie de portefeuilles électroniques et de solutions d’acceptation pour les marchands.

La BEI aussi

On lève aussi des fonds en Suède. Plus précisément de la dette, avec iZettle, qui sera financé à hauteur de 30 millions d’euros sur trois ans par la Banque européenne d’investissement.

Son objectif : accélérer la prospection dans le domaine de l’intelligence artificielle appliquée à son offre d’encaissement par carte bancaire sur terminaux mobiles, progressivement déclinée sous l’angle de la « solution point de vente ».

Cette stratégie s’est illustrée, l’an passé, par une acquisition : celle d’intelligentpos, société britannique à l’origine d’une plate-forme SaaS à destination des (e-)commerçants. Il en a résulté des briques de gestion des stocks, de prise en charge des programmes de fidélité et d’analyse de fréquentation des magasins.

S’y est aussi greffée une offre de financement qui permet aux petites entreprises de disposer d’un apport en trésorerie grâce à une avance sur les transactions réalisées par carte.

Recent Posts

Deux suites collaboratives intègrent des offres cyber packagées

Deux offres de cybersécurité portées par ITrust et Docaposte intègrent des suites collaboratives. Présentation.

2 semaines ago

PC IA : les entreprises sont enthousiastes malgré quelques incertitudes

Les dernières migrations de Windows 10 vers Windows 11 vont accélérer l'adoption des PC IA. Mais des…

1 mois ago

Digital Workplace : comment l’IA Générative s’installe dans l’environnement de travail

L’IA générative excelle dans plusieurs cas d’usage, notamment dans l’analyse, la recherche et la synthèse…

2 mois ago

PC Copilot+ : avec Arm ou x86 ?

Trop tôt pour envisager d'acquérir un PC Copilot+ ? Les roadmaps d'Intel et d'AMD peuvent…

2 mois ago

Copilot+ : une sélection de PC convertibles

Dévoilés lors du CES 2025, les PC Copilot+ au format convertible restent encore limitée dans…

3 mois ago

Avec Gemini intégré à Google Workspace, les prix s’envolent

Les fonctionnalités de Gemini sont intégrées dans la suite bureautique Google Workspace. Conséquence : les…

3 mois ago