Marre des fraudes financières. Aux Etats-Unis, Visa et MasterCard vont créer un groupe de travail sur la sécurité des transactions par carte à puce en vue d’une généralisation à l’échéance 2015. Les grandes enseignes de distribution et les groupes bancaires devraient entrer dans la boucle pour faciliter la vulgarisation sur le marché.
Après une série de fraude informatique dont celle visant l’enseigne de grande distribution Target (les coordonnées de 40 millions de clients ont été dérobées), les deux principaux émetteurs de cartes veulent accélérer l’adoption du système de la puce dite EMV (avec composition d’un code pour tout paiement par carte), qui est répandue en Europe et en Asie. Les coordonnées bancaires du titulaire de la carte sont stockées sur une puce électronique et non sur une piste magnétique (plus facile à pirater). Côté commerçant, c’est plus rassurant également : le client doit entrer un code d’identification avec un terminal de paiement électronique au lieu de signer un simple reçu.
« L’une de nos principales missions est de protéger les consommateurs et les entreprises face aux criminels et aux fraudeurs », commente Chris McWilton, Président MasterCard pour la zone Amérique du Nord, cité dans le communiqué. « Ce n’est qu’à travers une collaboration industrielle que nous parviendrons à aborder le vrai problème de sécurité et que nous maintiendrons la confidentialité et la confiance de nos clients. EMV sera la prochaine phase dans cet effet, associé à des mesures de sécurité renforcées pour les canaux Internet et mobile. »
Mais, selon Reuters, la National Retail Federation (NRF, la plus importante fédération de commerçants au monde) refuse de rejoindre le groupe de travail Visa – MasterCard qui est transversal entre banques, commerçants et associations de défense de consommateurs.
Motif : le recours à l’usage d’un code confidentiel n’est pas envisagé dans l’immédiat donc ce n’est pas sérieux si l’on veut vraiment lutter contre la fraude. Le fait d’utiliser une carte à puce avec une simple signature limiterait effectivement les avantages. Pour ce vaste chantier, le coût de migration sera important. Rien que pour le secteur du commerce et de la distribution, on évoque un projet à 30 milliards de dollars (équipements, formation et logiciels).
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