Aux Etats-Unis, la proposition de loi controversée Stop Online Piracy Act (SOPA) relative à la lutte contre le piratage numérique a été écartée par le Congrès.
En tant que président du groupe des Républicains à la Chambre des Représentants, Eric Cantor aurait déclaré qu’il cesse toute initiative pour soutenir le projet de loi.
Selon TechWeek UK Europe, cela revient à dire que la SOPA est abandonnée purement et simplement.
En fait, cela pourrait se révéler plus complexe que cela.
Selon Business Insider, Eric Cantor ne se serait pas directement exprimé sur le sujet. Alors il subsiste des doutes sur ses réelles intentions.
De plus, un deuxième texte Protect IP Act (PIPA), visant aussi à combattre le piratage sur Internet, est actuellement étudiée au Sénat.
Dans ce contexte, Wikipedia maintient son coup d’éclat : la version anglaise de l »encyclopédie en ligne sera fermée pendant 24 heures mercredi en guise de protestation..
« C’est un projet de loi assez maladroit qui est dangereux pour un Internet libre », a déclaré Jimmy Wales, cité par Reuters.
A la fin de l’année 2011, la proposition de loi SOPA avait été critiquée par des groupes ou organisations Internet leaders comme eBay, Google, Twitter, Yahoo ou Wikipedia.
On évoquait même une journée morte plus large pour le 18 janvier pour dénoncer ce texte jugé liberticide.
Dans les grandes lignes, ce texte suggère de couper les liens hypertextes vers des sites censés enfreindre le copyright.
Ce qui reviendrait à une forme de censure d’Etat que l’on pratique en Chine, Malaisie ou l’Iran, dénonçaient les opposants au texte qui, eux, ont brandi l’oripeau de la liberté d’expression.
Peut-on expliquer ce retrait avec la campagne présidentielle enclenchée aux Etats-Unis ?
La pression s’accentuant, les Républicains hésitent peut-être à maintenir un texte jugé sensible au risque de se mettre une partie non négligeable de la communauté Internet à dos.
Dans les derniers éclats liés à la SOPA, on a assisté à un duel entre Rupert Murdoch et Barack Obama.
Le Président des Etats-Unis a critiqué la teneur du projet SOPA.
« Le piratage en ligne pratiqué par des sites Internet étrangers est un problème grave qui nécessite une réponse sérieuse de la part du législateur », argue la Maison Blanche dans un communiqué.
« Mais nous ne soutiendrons pas une législation qui réduirait la liberté d’expression, ré-hausserait les risques en matière de cyber-sécurité, ou laminerait le dynamisme et l’innovation de l’Internet mondial. »
Récent adepte de Twitter, Rupert Murdoch a dégainé de son côté avec son franc-parler habituel.
« Obama a donc rejoint les patrons de la Silicon Valley qui menacent de piratage et de vol pur et simple tous les créateurs de logiciels », a commenté le magnat australo-américain propriétaire du groupe média News Corps.
Crédit photo : ©-Laze-Pete-Fotolia.com
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