Google projette d’introduire un nouveau service dans son outil de gestion des annonces publicitaires AdWords qui permettra à ses clients de bloquer certains utilisateurs qui voudraient consulter leurs publicités.
Ce service, disponible d’ici avril, permettra aux annonceurs de mieux lutter contre la fraude au clic. Cette pratique consiste pour l’éditeur d’un site Web à générer un nombre important de clics sur les publicités présentées en liens sponsorisés sur son propre site dans le but d’accroître leurs revenus. A l’inverse, compte tenu du système du pay per click (paiement au clic), on peut également choisir de cliquer sur les liens hypertextes de ses concurrents afin qu’ils soient facturés un maximum et que leur budget publicité soit dilapidé plus rapidement.
En contrôlant les destinataires de leurs annonces publicitaires, les entreprises peuvent interdire à leurs concurrents d’y accéder.
La fraude au clic est considérée comme le talon d’Achille des programmes publicitaires de type pay per clic. En effet, lorsque les publicitaires ne peuvent plus compter sur la précision du système de facturation, ils ont alors tendance à perdre confiance dans ce type de régie (et au programme Google AdWords au bout du compte).
« Idéalement, le plus grand avantage du modèle PPC réside dans le fait que les annonceurs peuvent mesurer l’efficacité de leurs campagnes avec une grande précision. Par conséquent, obtenir le meilleur retour sur investissement possible constitue le critère le plus important aussi bien pour nos annonceurs que pour Google« , explique le groupe Internet sur un de ses blog officiels ayant pour thème AdWords.
Selon Google, la fraude représenterait moins de 10% de la totalité des clics enregistrés, ce qui équivaut approximativement à un manque à gagner annuel de 100 millions de dollars. Le moteur de recherche parvient aujourd’hui à bloquer la plupart de ces clics frauduleux grâce à des filtres automatiques et procède à des analyses proactives destinées à prévenir toute fraude supplémentaire.
Les annonceurs ont également la possibilité de signaler des clics qui auraient éventuellement échappé au système de filtrage. Google estime que les fraudes détectées par les annonceurs eux-mêmes représentent moins de 0,02% de la totalité des clics, soit 200 000 dollars par an.
L’Internet Advertising Agency (IAB) travaille actuellement au développement de standards dans le but de définir la notion de clic frauduleux. Le groupe est notamment constitué de représentants d’Ask.com, de MSN Search et Yahoo!.
Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 2 mars 2007
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