Lutte contre les fake news : Facebook veut couper le robinet de la pub

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Facebook se déclare prêt à endiguer la propagation de fausses nouvelles en asséchant les revenus publicitaires des contributeurs qui abusent.

Facebook reprend à son compte un concept que Google avait adopté dans la lutte contre le piratage des œuvres mais il sera appliqué à la propagation des fake news : le robinet de la publicité sera coupé.

Parmi les initiatives mises en place pour lutter contre les fausses informations (production et partage), le réseau social s’attaque aux gains financiers associés à cette activité sur Facebook.

« Les Pages partageant de façon répétée des informations identifiées comme fausses par les organisations de Fact Checking ne pourront plus faire de la publicité sur Facebook », annonce le groupe Internet.

« Cette nouvelle mesure permettra d’endiguer la propagation de fausses nouvelles, qui permettra d’éviter [aux contributeurs des pages concernées] d’amasser de l’argent », explique Satwik Shukla et Tessa Lyons, Products Managers chez Facebook.

Le groupe Internet de Mark Zuckerberg exprime la volonté de monter en puissance dans la lutte contre les fake news, au regard des perturbations provoquées par ce fléau en 2016 dans la course à la Maison Blanche.

Trois pistes sont explorées : « limiter les gains financiers des auteurs de fausses informations », « concevoir de nouveaux produits pour limiter la diffusion des fausses informations » et « aider les gens à prendre des décisions informées quand ils sont exposés à une fausse information ».

Le réseau social compte également s’appuyer sur des spécialistes tiers du fact-checking (vérification de l’information) pour détecter les mauvais éléments et faciliter le nettoyage.

En 2013, un pool de sociétés Internet américaines s’était engagé à lutter contre le piratage numérique à la source en coupant les revenus publicitaires des sites Web illégaux.

A l’époque, on trouvait Google, 24/7 Media, Adtegrity, AOL, Condé Nast, Microsoft, SpotXchange et Yahoo.

Une idée également effleurée par la Hadopi en France au nom de la lutte contre les sites Internet pirates.

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