Un(e) chargé(e) de relation client, un(e) assistant(e) commercial(e), un chef de projet animation et développement réseaux, un directeur marketing… On recrute chez Lydia.
Président-cofondateur de la start-up basée à Paris, Cyril Chiche est formel : « Nous allons […] investir dans les hommes » pour porter une stratégie de développement à l’international qui passera en premier lieu par le Royaume-Uni.
Si la jeune pousse affiche ainsi ses ambitions, c’est qu’elle vient de boucler un tour de table sans précédent : 7 millions d’euros levés auprès de New Alpha AM (fonds spécialisé dans le secteur FinTech) et d’Oddo & Cie (banque d’investissement et de gestion de capitaux).
La dernière opération du genre remontait à l’été 2014. Lydia avait réuni 3,6 millions d’euros avec le concours de XAnge Private Equity (alors rattaché à La Banque Postale ; devenu ensuite filiale de Siparex), Financière Duval (opérateur et exploitant en immobilier) et Belcube (fonds d’entrepreneurs belges).
Ce nouvel apport d’argent frais n’est pas de trop sur le marché ultra-concurrentiel du paiement mobile, où Lydia s’est positionné avec une approche centrée sur le remplacement des chèques et des espèces partout où ils sont dominants, plutôt que sur la supplantation de la carte plastique aux caisses des commerces.
Son application mobile réunit aujourd’hui un demi-million d’utilisateurs (dont 80 % de 18-30 ans), contre 200 000 en novembre 2015, 100 000 en juillet et 50 000 en janvier. Une progression exponentielle dans l’absolu, sauf que Lydia ne précise pas si les volumes de transactions augmentent sur le même rythme.
Le modèle économique, lui, est plus clair : il se base essentiellement sur les commissions prélevées auprès des commerçants qui acceptent le paiement par Lydia. Pour les premiers encaissements, on est, hors taxes, à 1,5 % + 10 centimes par transaction (0,7 % pour les paiements par QR code). Il existe, en fonction du volume d’affaires, des forfaits mensuels associés à des taux plus avantageux.
Autre source de revenus : une MasterCard prépayée à 3,99 euros par mois associée à l’application mobile, qui permet de paramétrer le code PIN, les plafonds ou encore l’autorisation des paiements à l’étranger.
Il existe aussi un système de cagnotte, avec 0,9 % de commission pour un virement vers le compte Lydia du bénéficiaire (1,9 % vers un compte bancaire).
L’acquisition et la conservation des informations de carte bancaire sont réalisées par Payline (groupe Crédit Mutuel). La Société financière du porte-monnaie électronique interbancaire (SFPMEI, créée à l’origine pour Moneo) assure la fourniture du service de paiement. BNP Paribas intervient au niveau du compte de cantonnement.
Qu’en est-il de l’implantation au Royaume-Uni ? Cyril Chiche assure que les premiers paiements en livres sterling sur le sol britannique « auront lieu prochainement ». Il faudra modifier les CGU en conséquence : pour l’heure, les opérations enregistrées sur le compte ne peuvent officiellement être libellées qu’en euros.
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