Les bots, un terrain d’initiatives ?
La semaine passée, dans le cadre de sa conférence BUILD 2016, Microsoft avait lancé une panoplie d’outils destinés à mettre en place ces « agents intelligents » devant permettre aux développeurs d’interfacer leurs services avec Skype.
Lydia prend le même chemin pour intégrer sa solution de paiement mobile au sein de Slack.
Les utilisateurs de cette plate-forme de messagerie instantanée en mode collaboratif – valorisée à près de 4 milliards de dollars après sa dernière levée de fonds – vont pouvoir faire appel à « Lydiabot » pour s’échanger de l’argent* sans avoir à ouvrir l’application Lydia.
L’accès à cette fonctionnalité se fait pour l’heure en bêta privée. Une disponibilité générale est annoncée pour le 11 avril en France. D’autres pays européens suivront au 3e trimestre 2016, l’idée étant de s’ouvrir en parallèle à d’autres services, en tête desquels Facebook Messenger.
Comment fonctionne Lydiabot ? Lorsqu’on l’intègre dans une conversation via la mention « @ », il analyse la discussion et repère lorsqu’un utilisateur désire envoyer de l’argent à un autre.
Les destinataires reçoivent alors une notification sur leur téléphone. Ils sont invités à confirmer la transaction en renseignant leur code de sécurité. S’ils ne disposent pas de l’application Lydia, ils reçoivent un lien vers une page Web pour payer par carte bancaire.
Fondée en 2013, la start-up française Lydia se concentre sur des segments de clients friands de nouvelles technologies, en particulier les étudiants.Avec l’intégration dans Slack, une porte s’ouvre vers le monde professionnel. On peut penser au remboursement de notes de frais.
À voir en complément, l’interview de Cyril Chiche. Le fondateur de Lydia revient sur l’environnement concurrentiel de la start-up, qui revendique, à fin 2015, 230 000 utilisateurs et des volumes de transactions « multipliés par 7 en un an ».
* La fonction de paiement interpersonnel est accessible gratuitement. Lydia se rémunère auprès des commerçants (fast-foods, cafétérias, cinémas…) qui exploitent ses services, en prélevant une commission de 0,3 % à 1,5 % par transaction.
Crédit photo : ktsdesign – Shutterstock.com
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