M-Commerce : un paradoxe pour les e-commerçants ?
Spécialiste du e-commerce, Rakuten vient de publier les résultats d’une étude sur le M-Commerce réalisée auprès de 263 e-commerçants et reflétant une certaine ambivalence de leur part…
Spécialiste du e-commerce, Rakuten vient de publier les résultats ambivalents d’une étude sur le M-Commerce réalisée auprès de 263 e-commerçants, référencés sur la plate-forme PriceMinister.com
En effet, si plus de 60% de ces e-commerçants pensent que le l’absence d’anticipation au m-commerce pourrait se traduire par une baisse de leur chiffre d’affaires, ils ne sont que 54% prêts à investir dans ce nouvel environnement !
Un paradoxe que Rakuten explique par la perception, pour plus de 72% des e-commerçants, que le M-commerce se limite pour le moment aux achats bas de gamme. Mais selon les données commerciales récoltées auprès de ces mêmes commerçants, le m-commerce touche des catégories de produits aussi vastes que la High Tech (25%), la Mode (33%), le Jeu vidéo (22%) ou la Maison & Electroménager (18%). Le Panier moyen serait par ailleurs à peine 23% inférieur à celui observé sur le web traditionnel.
« Le M-commerce n’est pas encore un automatisme chez les e-commerçants français, qui estiment qu’il ne représente pas plus de 15% de leur chiffre d’affaires. Mais au Japon, les ventes par mobile représentent déjà près de 50% des ventes de la place de marché de Rakuten Ichiba et ce chiffre ne fait qu’augmenter tous les ans. » indique Olivier Mathiot, PDG de Price-Minister-Rakuten.
Porté par les ventes de smartphones et désormais de tablettes, le M-Commerce commence à sérieusement bousculer les grands noms du e-marketing et du e-commerce, obligés d’adapter leurs stratégies publicitaires et leurs outils de tracking ou de paiement.
Un investissement qui pourrait toutefois très rapidement s’avérer indispensable pour les e-commerçants. Si la Fevad évalue le phénomène M-Commerce à moins de 10% du e-commerce hexagonal, certains e-commerçants comme Vente-Privée ou Voyage-SNCF pensent qu’il pourraient devenir majoritaire dans les trois prochaines années.
Olivier MATHIOT PriceMinister « Le Mobile peut représenter 45% des ventes »