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M. Lombardini (Free): « La Loi ne doit pas favoriser des intérêts particuliers »

Le feuilleton du déploiement de la fibre optique et de sa retranscription dans la la loi en France se poursuit. L’article 29 du projet de Loi de la modernisation de l’économie (LME) a été examiné par les sénateurs dans la nuit du 9 au 10 juillet vers une heure du matin. L’amendement 167, qui prévoyait le retrait de « l’amendement Numericable », a été adopté par les sénateurs.

Vnunet.fr a interrogé Maxime Lombardini, directeur général du groupe Iliad, qui contrôle le fournisseur d’accès Internet Free et qui milite contre cet amendement. (Interview réalisée le 11 juillet 2008)

Vnunet.fr : Etes-vous soulagé par le retrait de « l’amendement Numericable » ?
Maxime Lombardini : Cette étape est franchie, mais il reste encore l’examen en CMP [Commission Mixte Paritaire, ndlr] cette semaine. Comme vous le savez, nous étions contre l’amendement Numéricable. Il faut d’abord savoir que l’article 29 du projet de LME, qui est le seul où l’on parle de fibre optique, est le fruit de neuf mois de concertation organisée par les pouvoirs publics avec tous les opérateurs concernés, les représentants des copropriétaires, etc. A aucun moment, il n’avait été question que le câble bénéficie d’un statut particulier. Il est essentiel que les copropriétés choisissent librement l’opérateur qui va fibrer leur immeuble. Il est inimaginable que le câblo-opérateur installe la fibre dans des propriétés privées sans avoir signé au préalable une convention qui le prévoit explicitement. Prétendre que des conventions signées il y a parfois vingt ans pour distribuer la télévision permettraient aujourd’hui de passer la fibre serait une véritable violation du droit de propriété. Et une pénalisation terrible pour les opérateurs de l’ADSL qui sont les vrais acteurs du numérique et de la baisse des prix sur le marché du haut débit.

Le feuilleton du déploiement de la fibre optique et de sa retranscription dans la la loi en France se poursuit. L’article 29 du projet de Loi de la modernisation de l’économie (LME) a été examiné par les sénateurs dans la nuit du 9 au 10 juillet vers une heure du matin. L’amendement 167, qui prévoyait le retrait de « l’amendement Numericable », a été adopté par les sénateurs.

Vnunet.fr a interrogé Maxime Lombardini, directeur général du groupe Iliad, qui contrôle le fournisseur d’accès Internet Free et qui milite contre cet amendement. (Interview réalisée le 11 juillet 2008)

Vnunet.fr : Etes-vous soulagé par le retrait de « l’amendement Numericable » ?
Maxime Lombardini : Cette étape est franchie, mais il reste encore l’examen en CMP [Commission Mixte Paritaire, ndlr] cette semaine. Comme vous le savez, nous étions contre l’amendement Numéricable. Il faut d’abord savoir que l’article 29 du projet de LME, qui est le seul où l’on parle de fibre optique, est le fruit de neuf mois de concertation organisée par les pouvoirs publics avec tous les opérateurs concernés, les représentants des copropriétaires, etc. A aucun moment, il n’avait été question que le câble bénéficie d’un statut particulier. Il est essentiel que les copropriétés choisissent librement l’opérateur qui va fibrer leur immeuble. Il est inimaginable que le câblo-opérateur installe la fibre dans des propriétés privées sans avoir signé au préalable une convention qui le prévoit explicitement. Prétendre que des conventions signées il y a parfois vingt ans pour distribuer la télévision permettraient aujourd’hui de passer la fibre serait une véritable violation du droit de propriété. Et une pénalisation terrible pour les opérateurs de l’ADSL qui sont les vrais acteurs du numérique et de la baisse des prix sur le marché du haut débit.

Le feuilleton du déploiement de la fibre optique et de sa retranscription dans la la loi en France se poursuit. L’article 29 du projet de Loi de la modernisation de l’économie (LME) a été examiné par les sénateurs dans la nuit du 9 au 10 juillet vers une heure du matin. L’amendement 167, qui prévoyait le retrait de « l’amendement Numericable », a été adopté par les sénateurs.

Vnunet.fr a interrogé Maxime Lombardini, directeur général du groupe Iliad, qui contrôle le fournisseur d’accès Internet Free et qui milite contre cet amendement. (Interview réalisée le 11 juillet 2008)

Vnunet.fr : Etes-vous soulagé par le retrait de « l’amendement Numericable » ?
Maxime Lombardini : Cette étape est franchie, mais il reste encore l’examen en CMP [Commission Mixte Paritaire, ndlr] cette semaine. Comme vous le savez, nous étions contre l’amendement Numéricable. Il faut d’abord savoir que l’article 29 du projet de LME, qui est le seul où l’on parle de fibre optique, est le fruit de neuf mois de concertation organisée par les pouvoirs publics avec tous les opérateurs concernés, les représentants des copropriétaires, etc. A aucun moment, il n’avait été question que le câble bénéficie d’un statut particulier. Il est essentiel que les copropriétés choisissent librement l’opérateur qui va fibrer leur immeuble. Il est inimaginable que le câblo-opérateur installe la fibre dans des propriétés privées sans avoir signé au préalable une convention qui le prévoit explicitement. Prétendre que des conventions signées il y a parfois vingt ans pour distribuer la télévision permettraient aujourd’hui de passer la fibre serait une véritable violation du droit de propriété. Et une pénalisation terrible pour les opérateurs de l’ADSL qui sont les vrais acteurs du numérique et de la baisse des prix sur le marché du haut débit.

Le feuilleton du déploiement de la fibre optique et de sa retranscription dans la la loi en France se poursuit. L’article 29 du projet de Loi de la modernisation de l’économie (LME) a été examiné par les sénateurs dans la nuit du 9 au 10 juillet vers une heure du matin. L’amendement 167, qui prévoyait le retrait de « l’amendement Numericable », a été adopté par les sénateurs.

Vnunet.fr a interrogé Maxime Lombardini, directeur général du groupe Iliad, qui contrôle le fournisseur d’accès Internet Free et qui milite contre cet amendement. (Interview réalisée le 11 juillet 2008)

Vnunet.fr : Etes-vous soulagé par le retrait de « l’amendement Numericable » ?
Maxime Lombardini : Cette étape est franchie, mais il reste encore l’examen en CMP [Commission Mixte Paritaire, ndlr] cette semaine. Comme vous le savez, nous étions contre l’amendement Numéricable. Il faut d’abord savoir que l’article 29 du projet de LME, qui est le seul où l’on parle de fibre optique, est le fruit de neuf mois de concertation organisée par les pouvoirs publics avec tous les opérateurs concernés, les représentants des copropriétaires, etc. A aucun moment, il n’avait été question que le câble bénéficie d’un statut particulier. Il est essentiel que les copropriétés choisissent librement l’opérateur qui va fibrer leur immeuble. Il est inimaginable que le câblo-opérateur installe la fibre dans des propriétés privées sans avoir signé au préalable une convention qui le prévoit explicitement. Prétendre que des conventions signées il y a parfois vingt ans pour distribuer la télévision permettraient aujourd’hui de passer la fibre serait une véritable violation du droit de propriété. Et une pénalisation terrible pour les opérateurs de l’ADSL qui sont les vrais acteurs du numérique et de la baisse des prix sur le marché du haut débit.

Vnunet.fr : En deux ans, le dossier de la fibre optique a beaucoup évolué. Les problèmes de génie civil sont en voie de résolution avec la possibilité d’utiliser les fourreaux de France Telecom. L’article 29 du projet de LME tel qu’il est à ce stade consacre un droit à la fibre pour chaque habitant et établit le principe de la mutualisation. Que reste-il à résoudre ?
Maxime Lombardini : L’article 29 du projet de LME prévoit que le point de mutualisation doit être situé à l’extérieur de la propriété privée, sauf cas particuliers définis par l’Arcep. Or la définition de ce point de mutualisation est extrêmement importante, puisqu’il s’agit de l’endroit où les opérateurs désirant servir un immeuble se raccorderont au réseau « mutualisé » installé par l’opérateur retenu par la copropriété. Les travaux doivent donc être menés rapidement entre opérateurs, sous les auspices de l’Arcep.

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