A l’occasion de la sortie de Firefox 2, Mike Schroepfer, vice-président de Mozilla Corporation et responsable technique des développement est venu à Paris présenter le nouveau navigateur. Cet ancien développeur de Sun Microsystems, notamment, a reçu Vnunet.fr aux côtés de Tristan Nitot, président de la branche européenne de l’éditeur.
Vnunet.fr : Quelle est la nouveauté de Firefox 2 dont vous êtes le plus satisfait, le plus fier?
Mike Schroepfer :J’en citerai trois. La première est la restauration de session qui permet de récupérer instantanément tous ses contenus de navigation après un crash du navigateur. Une fonction implémentée par défaut qui évite à l’utilisateur de fastidieux paramétrages. Ce fut l’une des améliorations les plus difficiles à développer. Nous sommes partis d’une extension (il en existait cinq du même genre) et l’avons redéveloppée pour qu’elle n’alourdisse pas l’usage du navigateur. Son optimisation à elle seule a demandé deux mois de travail à temps plein.
La seconde nouveauté est le correcteur orthographique en ligne [dont la version française nécessite, pour des raisons de licences, une installation manuelle du dictionnaire, ndlr] qui m’est personnellement très utile. Enfin, je soulignerai l’ensemble des améliorations apportées par la correction des milliers de bugs. Nous avons vraiment cherché à rendre le produit le plus agréable possible à utiliser. Rien de très voyant mais des améliorations efficaces qui ont demandé beaucoup de travail.
Vnunet.fr : Un accent a également été mis sur la sécurité avec l’anti-phishing. Qu’est-ce qui distingue Firefox d’Internet Explorer 7 sur ce point?
Mike Schroepfer : Les deux solutions sont basées sur le principe des listes noires pour les sites considérés comme dangereux, et des listes blanches pour les sites dignes de confiance. Pour IE7, la base de données de ces listes est centralisée chez Microsoft, ce qui pose des problèmes de respect de la vie privée puisqu’à chaque fois que l’utilisateur consulte un site il peut être pisté. Pour Firefox 2, nous avons opté pour une solution différente en téléchargeant sur le disque dur de l’utilisateur la base des listes, qui reste très légère, avec des mises à jour toutes les heures. La consultation locale du filtre anti-phishing écarte ainsi tout risque d’analyse des sites consultés.
Tristan Nitot : Au-delà de la fonctionnalité anti-phishing, il faut rappeler que le modèle communautaire de développement de Firefox nous permet de combler les failles de sécurité plus rapidement que pour les logiciels propriétaires. De plus, comme le code est sous licence open source, il nous est impossible de tricher sur son contenu accessible à tout le monde. Enfin, Firefox est mieux sécurisé car il a été réécrit en 1999 en prenant en compte l’aspect sécuritaire de la navigation en ligne. Même si Microsoft corrige le tir au fil des versions, IE repose sur un code qui date d’une époque où la sécurité en ligne ne posait pas encore de problème et cet aspect a été négligé dans les développements du navigateur.
A l’occasion de la sortie de Firefox 2, Mike Schroepfer, vice-président de Mozilla Corporation et responsable technique des développement est venu à Paris présenter le nouveau navigateur. Cet ancien développeur de Sun Microsystems, notamment, a reçu Vnunet.fr aux côtés de Tristan Nitot, président de la branche européenne de l’éditeur.
Vnunet.fr : Quelle est la nouveauté de Firefox 2 dont vous êtes le plus satisfait, le plus fier?
Mike Schroepfer :J’en citerai trois. La première est la restauration de session qui permet de récupérer instantanément tous ses contenus de navigation après un crash du navigateur. Une fonction implémentée par défaut qui évite à l’utilisateur de fastidieux paramétrages. Ce fut l’une des améliorations les plus difficiles à développer. Nous sommes partis d’une extension (il en existait cinq du même genre) et l’avons redéveloppée pour qu’elle n’alourdisse pas l’usage du navigateur. Son optimisation à elle seule a demandé deux mois de travail à temps plein.
La seconde nouveauté est le correcteur orthographique en ligne [dont la version française nécessite, pour des raisons de licences, une installation manuelle du dictionnaire, ndlr] qui m’est personnellement très utile. Enfin, je soulignerai l’ensemble des améliorations apportées par la correction des milliers de bugs. Nous avons vraiment cherché à rendre le produit le plus agréable possible à utiliser. Rien de très voyant mais des améliorations efficaces qui ont demandé beaucoup de travail.
Vnunet.fr : Un accent a également été mis sur la sécurité avec l’anti-phishing. Qu’est-ce qui distingue Firefox d’Internet Explorer 7 sur ce point?
Mike Schroepfer : Les deux solutions sont basées sur le principe des listes noires pour les sites considérés comme dangereux, et des listes blanches pour les sites dignes de confiance. Pour IE7, la base de données de ces listes est centralisée chez Microsoft, ce qui pose des problèmes de respect de la vie privée puisqu’à chaque fois que l’utilisateur consulte un site il peut être pisté. Pour Firefox 2, nous avons opté pour une solution différente en téléchargeant sur le disque dur de l’utilisateur la base des listes, qui reste très légère, avec des mises à jour toutes les heures. La consultation locale du filtre anti-phishing écarte ainsi tout risque d’analyse des sites consultés.
Tristan Nitot : Au-delà de la fonctionnalité anti-phishing, il faut rappeler que le modèle communautaire de développement de Firefox nous permet de combler les failles de sécurité plus rapidement que pour les logiciels propriétaires. De plus, comme le code est sous licence open source, il nous est impossible de tricher sur son contenu accessible à tout le monde. Enfin, Firefox est mieux sécurisé car il a été réécrit en 1999 en prenant en compte l’aspect sécuritaire de la navigation en ligne. Même si Microsoft corrige le tir au fil des versions, IE repose sur un code qui date d’une époque où la sécurité en ligne ne posait pas encore de problème et cet aspect a été négligé dans les développements du navigateur.
Vnunet.fr : Firefox est-il utilisé dans les entreprises?
Mike Schroepfer :Oui, même si les entreprises privées ne communiquent pas beaucoup là-dessus. En revanche, les administrations et agences gouvernementales n’hésitent pas à afficher leurs préférences.
Tristan Nitot :Par exemple, les services du Conseil régional d’Île-de-France utilisent Firefox depuis sa version 1. C’est pour nous remercier et contribuer à leur manière aux développements du navigateur que le Conseil régional nous prête ses locaux pour fêter ce soir le lancement de Firefox 2. Pour l’anecdote, nous avons lancé 300 invitations. Plus de 1 400 personnes souhaitent participer à la soirée. Ce qui illustre l’efficacité du bouche-à-oreille pour Firefox. Nous recevons sans cesse des remerciement pour avoir fait Firefox. J’ai même reçu un chèque de 100 euros, l’autre jour. 100 euros, pour un logiciel gratuit, c’est énorme!
A l’occasion de la sortie de Firefox 2, Mike Schroepfer, vice-président de Mozilla Corporation et responsable technique des développement est venu à Paris présenter le nouveau navigateur. Cet ancien développeur de Sun Microsystems, notamment, a reçu Vnunet.fr aux côtés de Tristan Nitot, président de la branche européenne de l’éditeur.
Vnunet.fr : Quelle est la nouveauté de Firefox 2 dont vous êtes le plus satisfait, le plus fier?
Mike Schroepfer :J’en citerai trois. La première est la restauration de session qui permet de récupérer instantanément tous ses contenus de navigation après un crash du navigateur. Une fonction implémentée par défaut qui évite à l’utilisateur de fastidieux paramétrages. Ce fut l’une des améliorations les plus difficiles à développer. Nous sommes partis d’une extension (il en existait cinq du même genre) et l’avons redéveloppée pour qu’elle n’alourdisse pas l’usage du navigateur. Son optimisation à elle seule a demandé deux mois de travail à temps plein.
La seconde nouveauté est le correcteur orthographique en ligne [dont la version française nécessite, pour des raisons de licences, une installation manuelle du dictionnaire, ndlr] qui m’est personnellement très utile. Enfin, je soulignerai l’ensemble des améliorations apportées par la correction des milliers de bugs. Nous avons vraiment cherché à rendre le produit le plus agréable possible à utiliser. Rien de très voyant mais des améliorations efficaces qui ont demandé beaucoup de travail.
Vnunet.fr : Un accent a également été mis sur la sécurité avec l’anti-phishing. Qu’est-ce qui distingue Firefox d’Internet Explorer 7 sur ce point?
Mike Schroepfer : Les deux solutions sont basées sur le principe des listes noires pour les sites considérés comme dangereux, et des listes blanches pour les sites dignes de confiance. Pour IE7, la base de données de ces listes est centralisée chez Microsoft, ce qui pose des problèmes de respect de la vie privée puisqu’à chaque fois que l’utilisateur consulte un site il peut être pisté. Pour Firefox 2, nous avons opté pour une solution différente en téléchargeant sur le disque dur de l’utilisateur la base des listes, qui reste très légère, avec des mises à jour toutes les heures. La consultation locale du filtre anti-phishing écarte ainsi tout risque d’analyse des sites consultés.
Tristan Nitot : Au-delà de la fonctionnalité anti-phishing, il faut rappeler que le modèle communautaire de développement de Firefox nous permet de combler les failles de sécurité plus rapidement que pour les logiciels propriétaires. De plus, comme le code est sous licence open source, il nous est impossible de tricher sur son contenu accessible à tout le monde. Enfin, Firefox est mieux sécurisé car il a été réécrit en 1999 en prenant en compte l’aspect sécuritaire de la navigation en ligne. Même si Microsoft corrige le tir au fil des versions, IE repose sur un code qui date d’une époque où la sécurité en ligne ne posait pas encore de problème et cet aspect a été négligé dans les développements du navigateur.
A l’occasion de la sortie de Firefox 2, Mike Schroepfer, vice-président de Mozilla Corporation et responsable technique des développement est venu à Paris présenter le nouveau navigateur. Cet ancien développeur de Sun Microsystems, notamment, a reçu Vnunet.fr aux côtés de Tristan Nitot, président de la branche européenne de l’éditeur.
Vnunet.fr : Quelle est la nouveauté de Firefox 2 dont vous êtes le plus satisfait, le plus fier?
Mike Schroepfer :J’en citerai trois. La première est la restauration de session qui permet de récupérer instantanément tous ses contenus de navigation après un crash du navigateur. Une fonction implémentée par défaut qui évite à l’utilisateur de fastidieux paramétrages. Ce fut l’une des améliorations les plus difficiles à développer. Nous sommes partis d’une extension (il en existait cinq du même genre) et l’avons redéveloppée pour qu’elle n’alourdisse pas l’usage du navigateur. Son optimisation à elle seule a demandé deux mois de travail à temps plein.
La seconde nouveauté est le correcteur orthographique en ligne [dont la version française nécessite, pour des raisons de licences, une installation manuelle du dictionnaire, ndlr] qui m’est personnellement très utile. Enfin, je soulignerai l’ensemble des améliorations apportées par la correction des milliers de bugs. Nous avons vraiment cherché à rendre le produit le plus agréable possible à utiliser. Rien de très voyant mais des améliorations efficaces qui ont demandé beaucoup de travail.
Vnunet.fr : Un accent a également été mis sur la sécurité avec l’anti-phishing. Qu’est-ce qui distingue Firefox d’Internet Explorer 7 sur ce point?
Mike Schroepfer : Les deux solutions sont basées sur le principe des listes noires pour les sites considérés comme dangereux, et des listes blanches pour les sites dignes de confiance. Pour IE7, la base de données de ces listes est centralisée chez Microsoft, ce qui pose des problèmes de respect de la vie privée puisqu’à chaque fois que l’utilisateur consulte un site il peut être pisté. Pour Firefox 2, nous avons opté pour une solution différente en téléchargeant sur le disque dur de l’utilisateur la base des listes, qui reste très légère, avec des mises à jour toutes les heures. La consultation locale du filtre anti-phishing écarte ainsi tout risque d’analyse des sites consultés.
Tristan Nitot : Au-delà de la fonctionnalité anti-phishing, il faut rappeler que le modèle communautaire de développement de Firefox nous permet de combler les failles de sécurité plus rapidement que pour les logiciels propriétaires. De plus, comme le code est sous licence open source, il nous est impossible de tricher sur son contenu accessible à tout le monde. Enfin, Firefox est mieux sécurisé car il a été réécrit en 1999 en prenant en compte l’aspect sécuritaire de la navigation en ligne. Même si Microsoft corrige le tir au fil des versions, IE repose sur un code qui date d’une époque où la sécurité en ligne ne posait pas encore de problème et cet aspect a été négligé dans les développements du navigateur.
Vnunet.fr : Firefox est-il utilisé dans les entreprises?
Mike Schroepfer :Oui, même si les entreprises privées ne communiquent pas beaucoup là-dessus. En revanche, les administrations et agences gouvernementales n’hésitent pas à afficher leurs préférences.
Tristan Nitot :Par exemple, les services du Conseil régional d’Île-de-France utilisent Firefox depuis sa version 1. C’est pour nous remercier et contribuer à leur manière aux développements du navigateur que le Conseil régional nous prête ses locaux pour fêter ce soir le lancement de Firefox 2. Pour l’anecdote, nous avons lancé 300 invitations. Plus de 1 400 personnes souhaitent participer à la soirée. Ce qui illustre l’efficacité du bouche-à-oreille pour Firefox. Nous recevons sans cesse des remerciement pour avoir fait Firefox. J’ai même reçu un chèque de 100 euros, l’autre jour. 100 euros, pour un logiciel gratuit, c’est énorme!
Vnunet.fr : Cela implique-t-il de nombreuses modifications?
Mike Schroepfer :Non, il s’agit de détails propres à l’interface, à la gestion des fichiers, à la sécurité, à la façon dont fonctionne la base de registre et au système d’installation. Firefox tourne actuellement déjà très bien sur Vista.
Vnunet.fr : Firefox 3 est déjà sur les rails. Quels en seront les principaux axes de développement?
Mike Schroepfer : Nous travaillons à Firefox 3 depuis un an et espérons le finaliser d’ici un an. Les principales améliorations porteront sur l’interface du navigateur, notamment la gestion de la transparence et de la 3D, sur le support des derniers standards du Web et enfin sur la façon d’utiliser les favoris et l’historique de navigation qui n’ont quasiment pas évolué depuis le début.
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