M2M et sans engagement portent le marché français des télécoms
Avec 78,4 millions de cartes SIM en circulation au 30 juin 2014, le mobile poursuit sa progression en France, essentiellement grâce au M2M et au sans-engagement.
La croissance du marché mobile en France s’est poursuivie au 2e trimestre 2014.
Le secteur comptait, au 30 juin, 78,4 millions de cartes SIM – dont 75,2 millions actives – selon l’Observatoire des marchés de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). C’est 3,6 millions de pus qu’il y a un an et 885 000 en glissement trimestriel, pour un taux de pénétration de 119,2%, Métropole et outre-mer confondus (contre 114,2% au 30 juin 2013).
La plupart des compartiments de l’offre progressent. La marché évolue notamment en faveur des forfaits, dont le parc atteint 55,7 millions d’unités (+ 675 000 en trois mois). Plus de 25 millions d’entre eux – 47,4% du post-payé – sont aujourd’hui libres d’engagement. Une tendance qui impacte, par effet de vase communicant, le marché du prépayé. Entre le 1er avril et le 30 juin 2014, son volume est passé de 15,302 à 15,172 millions de SIM (- 1,5 million en un an).
Les portabilités de numéros se maintiennent à un niveau élevé (1,2 million au 2e trimestre). Quant à la part de marché des opérateurs mobiles virtuels, elle continue d’augmenter de manière régulière, atteignant, à 11,6% (+0,3 point), un niveau record.
La hausse globale est surtout soutenue par le M2M (« Machine-to-Machine »). L’Internet des objets concentre 7,6 millions de puces SIM (300 000 supplémentaires en un trimestre ; 1,5 million en un an). Utilisées notamment sur les ordinateurs portables et tablettes 3G/4G, les SIM Internet se dénombrent pour leur part à plus de 2,5 millions. Comme le note Silicon.fr, si l’on enlève les SIM M2M dédiées à la communication entre machines, le taux de pénétration est de 107% de la population.
2,732 millions des cartes SIM en service le sont dans les départements et collectivités d’outre-mer (+ 66 000 en un an). L’essentiel de la croissance annuelle se fait dans la zone Caraïbes, tandis que le nombre de cartes en service est quasiment stable depuis un an à la Réunion et à Mayotte (+ 10 000).
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