Dix point un sur l’échelle des OS ! Voilà le chiffre dont il faudra garder le souvenir : le mardi 25 Septembre 2001, Steve Jobs, Phil Schiller (respectivement PDG et directeur marketing mondial de la firme à la Pomme) ainsi qu’une brochette de développeurs de différentes sociétés d’édition ont tout bonnement coupé le souffle à l’assistance du Moscone Center de San Francisco. Un tremblement de terre ! Le système est prêt. Enfin ! Mais il n’arrive pas seul : 1 400 applications tournent déjà en natif sur cette version et la plupart des éditeurs commencent à prendre le chemin de la commercialisation. Les deux mois qui viennent verront l’apparition d’un éventail de logiciels permettant de réaliser les tâches les plus courantes sur un Mac survitaminé. Et Bryan Lamkin, un représentant d’Adobe, dont les logiciels sont mis en avant pour comparer les Pentium aux PowerPC, de plaisanter à l’endroit de Steve Jobs : « Steve, quand est-ce que tu as comparé les performances de Word sur Mac et sur PC pour la dernière fois ? » La plaisanterie est très sérieuse. Word aussi bien qu’Excel auraient fort impressionné les visiteurs du Seybold.
Mac OS X dans sa version 10.1 sera sur le marché samedi 29 septembre aux Etats-Unis. Aucune date de sortie sur le marché français n’était encore communiquée par la firme. Le nouvel OS est bourré de technologies particulièrement puissantes : le Mac dispose du système lui permettant désormais de passer en tête dans la course effrénée vers le mode de vie numérique décrite en janvier dernier par Steve Jobs et reprise en choeur par l’ensemble de l’industrie depuis. Ce système est global, dans tous les sens du terme et pas seulement dans le sens « international » que lui donne les Américains ! La localisation dans plusieurs langues est supportée aussi bien par le système que par toutes les applications prenant appui sur lui, à partir du moment où les éditeurs ont décidé de réaliser un portage simultané. Les coûts de production vont s’en ressentir. L’accès aux réseaux, Internet, Appletalk ou tout autre est d’une facilité exemplaire. Le système utilise de lui-même l’accès disponible et en change au besoin. Et toutes les fonctionnalités attendues fonctionnent : lecture de DVD, gravure de CD et édition de DVD avec iDVD 2, qui doit arriver sur le marché en octobre.
Des applications pour les professionnels
La fête n’est pas finie : les technologies avancées de Mac OS X raviront les professionnels. Ainsi d’AppleScript, qui permet d’automatiser les tâches récurrentes sur Mac et qui est surtout utilisé par les entreprises, notamment dans le domaine des arts graphiques. Une nouvelle application, AppleScript Studio, disponible d’ici la fin de l’année, devrait permettre aux fans d’automatisation de s’en donner à coeur joie. Une démonstration réalisée avec la version 10 de l’Illustrator d’Adobe achève de faire la conquête du public du Seybold. Ajoutez à cela l’effort d’Apple sur ColorSync, sa technologie de conformation et de calibrage de couleur de bout en bout d’une chaîne graphique, et vous comprendrez pourquoi la présentation de cet OS, si elle n’a pas été réalisée à Paris, revêtait une importance similaire devant des spécialistes. Les utilisateurs semblent prêts à réaliser un passage en force sur cette version. Le lancement de la version serveur en simultané est un bon effet de levier pour intéresser également les entreprises.
L’arrivée de cette mise à jour est saluée par l’ensemble des observateurs et des médias. Reste à savoir quel sera l’accueil du public. Les responsables d’Apple pensent que la communauté Mac a réalisé un report de ses achats sur l’année passée dans l’attente d’une version utilisable au quotidien de Mac OS. Maintenant que celui-ci passe à la puissance X, ils s’attendent à une reprise des ventes, essentiellement en ce qui concerne les logiciels. Mais la puissance de ce nouvel Unix et sa facilité d’utilisation devraient aussi séduire la communauté Unix et les utilisateurs de Windows, passablement énervés par les dernières décisions de tarification de Microsoft. Même s’il ne fait pas oublier que les tarifs plutôt élevés d’Apple continuent d’avoir un impact psychologique sur la clientèle, bien que le coût total d’utilisation et surtout la valeur d’usage des produits de la firme les placent loin devant la plate-forme PC. Deux critères qui n’ont d’effet que dans le temps et qui ne profitent pas au moment de l’achat. Les technologies, la compatibilité et l’ouverture de Mac OS X devraient accroître le différentiel de valeur perçue avec les autres systèmes.
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