MacBook & Green IT : Greenpeace distribue les bons et mauvais points
Avec la sortie des nouveaux MacBooks, Greenpeace salut les efforts « green It » de « La Pomme » mais la firme de Steve Jobs peut faire mieux.
Greenpeace n’est pas connu pour ses jugements particulièrement tendres envers les constructeurs informatiques et de téléphones mobiles. L’association pointe régulièrement du doigt les efforts et les faiblesses des constructeurs de produits informatiques et mobiles en matière d’écologie dans ses Guides pour une high-tech responsable. Ainsi, Greenpeace remarque qu’Apple a fait des efforts dans l’élaboration de ses tout nouveaux MacBooks et MacBooks Pro, dont la sortie a été annoncée la semaine dernière.
Lors de la présentation de ses derniers-nés, Steve Jobs avait affirmé que ses nouveaux MacBooks sont « les ordinateurs portables les plus verts ». L’association écologique ne lui donne pas tord, et souligne que la coque en aluminium permet d’utiliser beaucoup moins de plastique. L’emploi de diodes électro-luminescentes (LED) pour le rétroéclairage est aussi un bon point : elles évitent la présence de mercure dans les machines.
Toutefois, Greenpeace, dans son blog, met en exergue quelques points noirs. L’association espérait qu’Apple serait le premier constructeur qui supprimerait de ses portables des composants électroniques comprenant du polychlorure de vinyle (PVC) et des agents ignifuges bromés. Mais Steve Jobs a annoncé que ces produits seraient définitivement éradiqués de ses ordinateurs en 2009.
Greepeace souligne par ailleurs que si Apple devient aussi vert qu’il le prétend au cours de l’année prochaine, cela pourrait en effet obliger les autres constructeurs concurrents (HP, Lenovo, Dell, Acer, Toshiba) à lui emboîter le pas pour ne pas se laisser distancer en mettant au point des ordinateurs moins polluants.