Trois ans après l’arrivée du System z9, IBM a convié la presse le 27 février à une présentation du z10, dernier en date de ses mainframes apparus en 1964. « Vous savez, cette chose que l’on disait morte et enterrée à la fin des années 90 », ironise Patrick Kessler, directeur des plateformes matérielles d’IBM France, tout en ajoutant que ladite « chose » reste aujourd’hui présente dans notre vie de tous les jours, à chaque retrait par carte bancaire ou à chaque réservation de billets d’avion par exemple.
Même son de cloche du coté de Daniel Chaffraix, président d’IBM France, qui martèle lui que les centres d’hébergement seraient « sous pression » et donc « condamnés à fortement évoluer ». Tant du fait de la mondialisation et des transformations qu’elle entraîne dans les entreprises que du fait d’une accélération des cycles d’innovation et d’intégration.
Moins imposant et moins gourmand en ressources énergétiques que ses aînés (il offrirait un gain de place de 85% et jusqu’à 85% de réduction des coûts d’énergie), le System z10 reste principalement destiné à une cible de très grandes entreprises. Une vingtaine de prospects sont ciblés en France actuellement selon Patrick Kessler, même s’il ajoute que ces technologies « pourraient intéresser de nouveaux types d’entreprises, dont les besoins en traitement sont proches de ceux des grands comptes« .
Jusqu’à 64 processeurs
D’un point de vue technique, le z10 serait 50% plus rapide que la précédente version. Il peut accueillir jusqu’à 16 processeurs quadri-coeurs, donc 64 processeurs CMOS z. Il a été conçu pour fonctionner avec un « large éventail » de plates-formes, parmi lesquelles Linux, Java, Websphere, ainsi que celles qui reposent sur des architectures orientées services (SOA, « service-oriented architectures »).
Le groupe, qui collabore parallèlement avec Sun Microsystems pour porter Open Solaris sur System z, indique qu’il intégrera aussi prochainement la solution de décisionnel de Cognos tombée dans son escarcelle fin 2007. Reste à voir si ce nouveau mainframe parviendra à endiguer la baisse enregistrée par Gartner en 2007 sur les serveurs System z d’IBM.
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