Malwares: Google en première ligne mais gare à l’essor de Twitter
Selon une étude Barracuda Labs, Google présente deux fois plus de malwares que Bing, Yahoo! et Twitter réunis. Mais il faut aussi rester vigilant sur l’outil de micro-blogging.
Sur Google, vous risquez de rencontrer deux fois plus de malwares que sur Bing, Twitter et Yahoo réunis.
C’est l’un des des principaux enseignements fournis par le rapport semestriel de Barracuda Labs.
Ce fournisseurs de solutions de de sécurité pour les entreprises publie son rapport semestriel sur la sécurité à l’occasion des sessions Security BSides et DefCON de Las Vegas.
Une session sera proposée sur place le samedi 31 juillet.
Pendant deux mois, Barracuda a étudié la présence des logiciels malveillants (malwares) présents sur des outils populaires de recherche comme Google.
Il a procédé à 25 000 requêtes parmi les plus populaires et analysé près de 5,5 millions de résultats de recherche.
Résultats : le volume de malwares accessibles via Google serait deux fois plus important que l’ensemble des principaux outils alternatifs de recherche (Bing + Twitter + Yahoo).
Barracuda affiche des taux de 69% d’agents malveillants pour Google contre 18 % pour Yahoo, 12 % pour Bing, et 1% pour Twitter.
On pourrait croire que Twitter est épargné. C’est une illusion selon le fournisseur de solutions de sécurité IT.
Barracuda Labs a étudié plus de 25 millions de comptes légitimement créés et des comptes-leurres sur le réseau social.
Bilan : seulement 28,87 % des membres de Twitter sont considérés comme des « vrais utilisateurs ».
« A mesure que l’activité sur Twitter augmente, les activités malveillantes se renforcent aussi », estime Barracuda qui surveille le « taux de cyber-criminalité Twitter » (nombre de profils créés chaque mois et suspendus pour cause d’un usage malveillant ou supposé comme tel).