Maximiles fait partie de la première génération de sociétés Internet françaises qui ont vraiment compté.
Sa création par Marc Bidou et Thomas Chatillon remonte à 1999. Et le spécialiste e-marketing (fidélisation sur Internet, marketing direct, panels en ligne) s’est introduit en Bourse en 2005 (cotation sur l’Alternext d’Euronext Paris).
C’est désormais un groupe de 115 personnes qui assure une présence dans quatre pays (France, Royaume-Uni, Allemagne et Maroc).
50% du business est réalisé dans le segment des panels en ligne, 40% sur le volet de la fidélisation et 10% autour du marketing direct. 60% du CA de Maximiles est réalisé en France.
Les premiers éléments des résultats financiers 2011 de Maximiles (PDF) sont satisfaisants avec un chiffre d’affaires de 20,4 millions d’euros en hausse de 19,2%.
L’année 2011 a été marqué par l’entrée de la société dans l’ère du SoLoMo, raccourci pour « Social, Local et Mobile ».
En octobre dernier, Maximiles a procédé au rachat de la société Badtech SAS, opérateur des services Dismoioù en France (décliné en Tellmewhere à l’international), application sociale mobile qui repose sur les technologies de géolocalisation (disponible sur iPhone et Android) : un million de téléchargements recensés et 1,2 million d’avis de consommateurs générés.
Le tout acquis « pour un montant raisonnable », selon Marc Badou, qui occupe les fonctions de P-DG de Maximiles
(Interview réalisée le 05/03/12)
ITespresso.fr : La croissance de Maximiles est portée par les pôles « Fidélisation et CRM » (+32,2%) et « Panels en ligne » de l’autre (+12%). Comment interprétez-vous la baisse au niveau de la ligne « Marketing direct » ?
Marc Bidou : Globalement, nous avons réalisé un bon chiffre d’affaires 2011 en hausse de 19,2% à 20,4 millions d’euros. En partie liée à une acquisition dans l’activité panel [rachat de PanelBiz en Allemagne, ndlr]. En termes comparable, on a fait une croissance de 12%. Ce qui reste bien pour une entreprise mâture comme la nôtre. Si on entre dans le détails des trois lignes métiers, la ligne « Fidélisation et CRM » (+32,2%), par lequel on opère des programmes de fidélité (via Maximiles.com en mode multi-enseignes ou pour le compte de marques en marque blanche). C’est de la croissance organique liée à de nouveaux contrats (Société Générale, CGR, Côté Ciné Group, Weballwin, AVG).
Il est vrai qu’avec la deuxième branche (« marketing direct », exploitation de bases de données en vue de campagnes e-mailing), nous avons fait un mauvais chiffre (-27%). Même si le deuxième semestre est moins mauvais que le premier. Cette activité ne représente que 12% de notre activité. Globalement, on constate une baisse tendancielle des prix sur le marché de l’e-mailing. Nous envoyons très peu d’e-mails à nos membres. Cela devient une activité marginale. Ce n’est pas le cœur de notre métier.
Le troisième volet porte sur les panels en ligne. Ce pôle d’activité croît de 30% au total (12% en organique). L’activité qui consiste à fournir des répondants aux instituts d’études à partir de très grandes bases de données en Europe (sept pays couverts : France, Allemagne Italie, Espagne, Suisse, Autriche, Pays-Bas). Nous ne réalisons pas les enquêtes directement pour les annonceurs grand comptes.
ITespresso.fr : La croissance est-elle naturelle sur vos deux points forts (« Fidélisation et CRM » et « Panels en ligne ») ? Ou faut-il passer par une phase de consolidation du marché ?
Marc Bidou : Dans les panels en ligne, nous sommes le quatrième acteur sur ce marché en Europe qui est en forte croissance (on retrouve des concurrents comme Toluna, d’origine française également). Près de 25% des études quantitatives faîtes en Europe sont réalisées via Internet. Alors que dans des pays plus avancés comme la Nouvelle-Zélande ou le Canada, on arrive à 75%.
Ne serait-ce qu’en raison de la migration des interview en face à face ou par téléphone vers le online, il y a un potentiel de croissance très important. Et puis, le marché des études augmente de manière naturelle de 5 à 10%. A l’horizon 5-10 ans, le marché des panels en ligne va être multiplié par trois.
On va donc continuer en croissance organique. On regardera bien sûr les acquisitions possibles. Mais il y a de moins en moins de cibles. Il y a eu beaucoup de consolidations dans les années passées.
ITespresso.fr : Voyages-SNCF.com est un partenaire historique de Maximiles.com pour la fidélisation. Or, « à compter du 25 mai 2012, SNCF quitte l’Alliance S’Miles ». Cela aura-t-il un impact pour le business de Maximiles ?
Marc Bidou : Aucun, la SNCF était depuis plusieurs années avec S’Miles et non avec Maximiles. Notre contrat actuel, de petite taille, est avec le site Internet Voyages-SNCF.com.
Notre accord actuel est très limité, et sans lien direct avec leur programme de fidélité.
(Lire la suite de l’interview page 2) : Rachat de Dismouoù
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