Entré, selon les professionnels du secteur, dans sa onzième année consécutive de crise, le marché du disque a connu un léger sursaut au 1er semestre 2013, générant un volume d’affaires de 217,8 millions d’euros, en croissance de 6,1% par rapport à la même période en 2012.
La relance enregistrée entre avril et juin – avec des revenus en hausse de 22,7% – a compensé le repli (-6,7%) constaté entre janvier et mars.
Portées par le lancement de nouvelles offres commerciales, dont certaines incluses dans les bouquets des fournisseurs d’accès, les ventes de musique dématérialisée ont représenté 64,8 millions d’euros (+5,5%), contre 153 millions d’euros (+6,4%) pour les supports ‘physiques’ (CD/DVD).
A l’heure où les marchés américain et britannique sont en passe de renouer avec la profitabilité, les indicateurs ne sont pas encore au vert en France, où les revenus de l’industrie sont encore presque deux fois inférieurs à ceux réalisés en 2004 (415 millions d’euros).
Pour autant, le SNEP (Syndicat national de l’édition phonographique) relève des signes encourageants.
Selon son secrétaire Guillaume Leblanc, cité par Le Monde, certains titres à succès « ont donné envie au public de retourner en magasin et d’acheter plusieurs CD« .
Illustration avec le dernier album des Enfoirés, le deuxième volume de Génération Goldman… et le 4e album de Daft Punk : Random Access Memories, écoulé à 500 000 exemplaires avec son titre phare Get Lucky.
Autre élément de satisfaction : la transition numérique semble s’amorcer. Un album sur 6 est désormais acheté en ligne et plus d’un million de Français utilisent régulièrement un ou plusieurs services de streaming.
Les offres se sont multipliées au cours des derniers mois : Google a lancé son offensive début août avec ‘All Access’, proposé par abonnement, pour 8 à 10 euros par mois. Positionné sur le même créneau, Napster (propriété de Rhapsody) avait posé ses valises en France début juin.
Au global, le dématérialisé représente près de 30% du marché de la musique enregistrée, avec une croissance annuelle de 17,7% en valeur entre le 2e trimestre 2012 et le 2e trimestre 2013.
Les téléchargements sur Internet ont généré des revenus en hausse de 2%, contre 5,5% sur mobile. Les plus fortes progressions sont à mettre à l’actif du streaming financé par la publicité (+7%) et par abonnement (+13%).
Ceci alors même qu’au dernier baromètre de la Hadopi sur les usages des internautes français, la consommation illicite de biens culturels dématérialisés augmente, conséquence du manque de visibilité et de la cherté de l’offre légale.
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