Marché IT : la désunion entre les professionnels du cloud

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Au Royaume-Uni, la Cloud Industry Forum n’apprécie pas la Cloud Alliance.Aux Etats-Unis, l’Open Cloud Initiative ré-émerge après avoir fait sécession avec l’Open Cloud Manifesto.

Cloud : dissidence de l’OCI

Encore plus structurant pour le marché au regard de l’envergure des firmes affiliées : l’Open Cloud Initiative (OCI) a refait surface aux Etats-Unis.

Fondée en 2009, elle vient de ressurgir pour organiser sa première assemblée générale, selon eWeek UK.

L’initiative OCI avait connu quelques vicissitudes en raison de son président Sam Johnston. Initialement  embauché chez Google, il avait décidé de rejoindre Equinix pour superviser les services cloud.

Désormais, OCI se concentre sur la création d’une véritable communauté et sur l’émergence de nouveaux standards cloud.

Cette organisation est apparue comme un canal divergent de l’Open Cloud Manifesto (OCM).

Il bénéficie du soutien d’IBM mais aussi de Cisco, HP, SAP et Rackspace. Mais des acteurs influents comme Amazon Web Services et Microsoft manquent à l’appel.

On devrait assister à sa résurrection lors de la session Oscon 2011 dédié à l’open source qui vient de débuter à Portland dans l’Oregon (25-27 juillet).

A l’instar d’une Open Source Initiative, l’OCI veut constituer une vraie communauté d’acteurs du cloud qui souhaite avancer dans la même direction.

Sur fond de dissonance avec OCM,  Sam Johnston considère qu’il ne s’oppose pas aux systèmes propriétaires du moment qu’ils offrent de passerelles d’interopérabilité standardisées qui permettent aux entreprises clientes de faciliter leur migration de données.

L’Open Cloud Initiative se considère aussi que son rôle est d’accompagner les entreprises à adopter une ligne de conduite.

Notamment pour choisir les fournisseurs en cas de développement d’infrastructure en « cloud ouvert » (interopérabilité, process ouvert de collaboration…).

Pour achever le tableau, précisons que d’autres initiatives de groupements cloud ont été prises mais on ignore dans quelle mesure elles sont réellement actives.

C’est le cas de l’Enterprise Cloud Buyers Council (ECBC), apparu en 2009.

Les éditeurs tentent également de fédérer leur écosystème cloud pour développer une approche ouverte.

Mais on arrive à des limites très rapidement. Notamment en termes de portabilité des données cloud en cas de changement de plates-formes.

C’est le cas d’IBM qui a présenté en avril l’Open Cloud Standards Alliance.