(Correctif 03/11/11 à 18:16) Mark Zuckerberg, P-DG et fondateur de Facebook, est revenu sur la genèse du réseau social lors de la conférence Start-up School à destination des créateurs de jeunes pousses organisée à Stanford (Californie) le week-end dernier.
Le jeune milliardaire de 27 ans a évoqué les origines du projet du réseau et les premiers problèmes rencontrés avec Facebook.com lorsqu’il était encore un étudiant de Harvard (Massachusetts).
Et il se montrait plutôt doué en informatique.
TheFacebook.com est lancé le 4 février 2004, positionné au départ comme un annuaire en ligne qui permettait de relier les étudiants de Harvard grâce à leur réseau social.
Le nom définitif Facebook.com a été adopté quelques mois plus tard avec l’organisation de la première véritable levée de fonds (500 000 dollars), sous la houlette de Peter Thiel (co-fondateur de PayPal).
Dans cet entretien, Mark Zuckerberg avoue qu’il a eu du mal à prendre conscience qu’il était en train de monter une véritable entreprise.
Ce n’était pas l’ambition initiale : « Nous ne voulions pas créer une entreprise, mais nous avons commencé à construire », commente-t-il.
« Nous voulions vraiment que ça marche, et nous travaillions, et travaillions. On ne le faisait pas pour créer une entreprise, on le faisait parce que c’était génial. »
Cette impulsion et cette spontanéité l’a convaincu de ne pas vendre Facebook malgré des offres alléchantes. Mark Zuckerberg voulait poursuivre son projet jusqu’au bout.
Dans son intervention, le fondateur de Facebook s’est montré inquiet vis-à-vis de l’évolution « court-termiste » de la culture d’innovation de la Silicon Valley.
S’il devait recommencer Facebook, il le « créerait d’une façon très différente« .
Il resterait probablement dans la région de Boston (Massachusetts) plutôt que démarrer une telle aventure en Californie.
Mark Zuckerberg préfère la côte Est des Etats-Unis. Il y a passé la majeure partie de sa (courte) vie.
Né à White Plains (New York), il a ensuite habité à proximité de Dobbs Ferry avant de fréquenter l’université de Cambridge (Massachussetts).
De plus, sa petite amie Priscilla Chan est issue de la banlieue de Boston.
Si la Silicon Valley possède énormément d’atouts (dynamisme, innovation, ingénierie, capital-risque…), l’entrepreneur expérimenté qu’il est devenu préfèrerait une culture plus orientée sur un développement à long terme.
La culture Silicon serait trop orientée sur le pari des réussites rapides de business avec une vente dans la foulée.
Les gens se sentiraient obligés de créer une start-up, sans attendre cinq ans « pour la rendre vraiment bien. »
« Vous n’avez pas besoin de venir dans la Silicon Valley pour réussir« , a-t-il expliqué à l’assistance.
L’interview en vidéo de Mark Zuckerberg (va Justin.tv, à partir de la 43ème minute) :
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