FollowAnalytics surfe sur la vague de la « marketing automation » avec un focus engagement mobile. Cette start-up d’origine française a été créée en 2013 par Samir Addamine qui vit à San Francisco.
Elle exploite une plateforme en mode SaaS destinée aux responsables marketing en entreprise qui a pour vocation de favoriser le taux d’engagement généré via les apps mobiles.
Depuis sa création, FollowAnalytics a levé 17 millions de dollars auprès des fonds Aspect Ventures, Zetta Venture Partners, Sapphire Ventures et Cathay Innovation mais aussi fonds corporate Salesforce Ventures.
La start-up dispose d’une équipe d’une quarantaine de collaborateurs. Une trentaine d’entre eux sont présents sur Paris, incluant une équipe R&D de 17 développeurs qui manient l’intelligence artificielle (machine learning) et le marketing prédictif.
Le reliquat (une dizaine employés) couvrent l’Amérique du Nord entre New York et Montréal. Mais, selon Les Echos, la start-up regarde aussi du côté le potentiel du marché chinois.
Pour l’instant, le marché français demeure le premier vecteur de business. FollowAnalytics cible plutôt les grandes entreprises du CAC 40 comme AXA, Allianz, Renault Nissan, Allianz, BNP Paribas et au-delà le cercle des entreprises du SBF 120 comme Michelin.
En tout, elle revendique une quarantaine de clients, tous segments d’activités confondus. Les résultats financiers ne sont pas communiqués.
« Les connaissances analytics avec la définition des objectifs (segmentation d’audience, branding…) sont très variables en fonction des entreprises. Il est encore fréquent de constater que personne ne s’en occupe en interne », constate Riad Lemhachheche, Directeur des services professionnels chez FollowAnalytics, que nous avons rencontré à l’occasion du salon ROOMn (marketing et mobilité) de Monaco.
A charge pour les agences de communication voire les développeurs de collecter les données et de dissocier les divers éléments d’audience en vue d’une éventuelle exploitation ultérieure. « L’analytics, ce n’est pas seulement du reporting d’activité, cela constitue aussi de la segmentation et du ciblage. »
La limite des prérogatives de FollowAnalytics ? « Nous ne sommes pas positionnés sur du recrutement mais d’abord sur des logiques de fidélisation et d’authentification. Néanmoins, nous disposons d’un outil qui permet de mesurer les installations par source », précise Riad Lemhachheche.
Le manager connaît bien le fondateur Samir Addamine, qu’il avait accompagné dans son ex-agence ClicMobile (rachetée par Tapptic en 2014).
Les manières de booster l’engagement, d’accroître le taux de rétention et d’augmenter le taux de conversion constitue les domaines de prédilection de FollowAnalytics.
Par exemple, un utilisateur se connecte au bout de la dixième fois sans s’authentifier sur une app. A ce moment, FollowAnalytics sera en mesure de lui envoyer une notification (par push, message in-app, etc.) pour l’accompagner dans cette démarche visant à approfondir la relation client dans une logique d’opt-in.
Une fonction qui pourra être automatisée pour « créer des mobiles moments » c’est-à-dire des étapes charnières pour proposer du contenu ciblé et des campagnes contextuels.
Le modèle économique de l’exploitation de la plateforme SaaS repose sur le taux de fréquences des usages (« monthly active users ») perçu comme un levier pour accompagner « le succès de nos clients ». Les volumes de messages push, de données collectées ou les API ne sont pas pris en compte dans la facturation.
Sur la liste des principaux fournisseurs technologiques de FollowAnalytics, il n’est pas étonnant de trouver le nom de Salesforce (rappelons le spécialiste des solutions CRM dans le cloud est aussi investisseur de la start-up).
Le partenariat est assez poussé : « Nous sommes la seule entreprise spécialiste de l’automatisation du marketing mobile à proposer des connecteurs faciles à installer dans les trois principaux clouds de Salesforce : Sales, Marketing et Wave Analytics », argue FollowAnalytics sur son site Web.
Parmi les pistes explorées en mode R&D, FollowAnalytics affiche sa volonté de s’interfacer en temps réel avec les système d’information et les outils de business intelligence et de transactions de ses clients.
Des pistes sont également explorées sous l’angle de la temporalité des données en fonction de l’historique des clients. Pourquoi pas remonter jusqu’à deux ou trois ans en arrière…Un signal faible qui pourrait se révéler précieux pour approfondir l’engagement.
Quid de la concurrence ? Riad Lemhachheche en cite deux : Le français Accengage pour la partie campagne et notification push et Urban Airship du côté des Etats-Unis qui a levé presque 70 millions de dollars en six tours depuis sa création en 2009.
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…
Comment réduire la taille des mises à jour de Windows 11 ? Microsoft annonce la…
Déjà doté de la sauvegarde automatique, d'un compteur de caractères et de Copilot, Bloc-notes embarque…