Masq : comment Qwant allie vie privée et personnalisation de ses services
Qwant Maps est le premier service interfacé avec la technologie Masq, que l’entreprise française développe dans le cadre d’un projet open source.
Comment personnaliser l’expérience utilisateur sur les services en ligne sans collecter de données ?
Qwant s’est penché sur cette problématique avec le projet open source Masq, annoncé l’an dernier.
La technologie développée dans ce cadre vient de passer en version alpha.
Qwant Maps* – qui passe parallèlement en bêta – est son premier terrain d’expérimentation.
Un service de cartographie sans tracking : découvrez #QwantMaps et nos contributions open-sourcehttps://t.co/OBu8Y0xniT
— Qwant (@Qwant_FR) June 27, 2019
Seule la synchronisation des favoris (points d’intérêt) est pour le moment prise en charge.
Ces informations ne quittent pas l’appareil utilisé pour accéder au service de cartographie : elles sont stockées en local, chiffrées, pour peu que l’utilisateur ait créé un compte Masq.
Lors de l’activation de la technologie depuis Qwant Maps, une base de données est créée et répliquée entre les deux services. Les deux instances se synchronisent via le protocole WebRTC lorsque des fenêtres Masq et Qwant Maps sont ouvertes en même temps.
Dans une prochaine version, Masq proposera la synchronisation entre différents appareils.
L’idée à terme est de connecter Masq à d’autres services.
* Qwant Maps exploite le fond de carte collaboratif OpenStreetMap. Il utilise les briques open source Mimirsbrunn pour la recherche, Kartotherian pour le rendu visuel et Idunn pour la mise en avant des informations.
Illustrations © Qwant