Recrutement : ça se Snap comme ça chez McDonald’s
Aux Etats-Unis, McDonald’s lance sur Snapchat une campagne de recrutement massif d’équipiers dans ses restaurants pour la période estivale.
McDonald’s veut mesurer l’impact de l’usage de Snapchat pour recruter des jeunes employés.
Aux Etats-Unis, l’enseigne de fastfood vient de lancer une campagne dans ce sens sur le réseau social pour recruter 250 000 équipiers ou hôtes (au masculin et féminin) pour des postes estivaux à pourvoir.
Une campagne vidéo de 10 secondes va tourner sur le réseau favori des mobinautes jeunes. Elle met en scène des collaborateurs de l’enseigne qui expriment leur enthousiasme.
Puis il suffit d’effectuer un balayage latéral sur l’écran tactile pour parvenir à l’espace emploi intégré dans une app dédiée sur Snapchat. Libre ensuite de postuler pour un restaurant de proximité (exploité en propre ou en franchise).
McDonald développe de plus en plus le réflexe de recourir au « snaplication » comme le suggère l’enseigne, qui avait déjà testé le dispositif « m-recrutement » en Australie en avril.
« Nous recherchons toujours des nouvelles voies pour recruter, tout en innovant. Nous pensons que les ‘Snaplications’ constituent un bon moyen pour s’adresser aux demandeurs d’emplois là où ils sont c’est à dire sur leurs smartphones », commente Jez Langhorn, Directeur en charge des ressources humaines pour McDonald’s USA, cité dans le communiqué.
Pour toucher la génération Millemium (cible des 16 – 24 ans), McDonald’s cherche les meilleurs canaux digitaux de recrutement.
Outre Snapchat, la chaîne de restauration rapide compte annoncer également sur Spotify (plateforme de musique en streaming) et Hulu (vidéo à la demande).
L’enseigne de restauration rapide n’est pas la seule à exploiter ce canal de communauté mobile. Dès 2015, la banque d’affaires américaine Goldman Sachs avait mené une campagne de recrutement dans la rubrique Campus Story disponible sur l’app communautaire de partage éphémère de photos et de vidéos.
En France, des entreprises comme Axa Banque, Michel & Augustin et Accenture testent ce type d’approche pour attirer des stagiaires, des alternants voire de jeunes diplômés, évoque Les Echos dans un article daté du 31 janvier 2017.