Fort du développement des offres multi play donnant accès à la télévision par ADSL, les acteurs de la chaîne du marché de la télévision (groupes audiovisuels, agences médias, annonceurs) s’intéresse de plus en plus à l’audience générée par ce nouveau canal de diffusion.
Médiamétrie, l’institut français de référence de la mesure d’audience des médias, et Qosmos, une jeune pousse française spécialisée dans l’analyse en temps réel du trafic IP, se sont associés dans ce sens. A travers ce partenariat, les deux acteurs souhaitent mesurer l’audience et la performance de la télévision par ADSL.
La méthode consiste à analyser les flux transitant sur les réseaux IP du foyer.
Pour Médiamétrie, cet accord va permettre d’étendre la portée du panel Médiamat, l’outil de mesure d’audience et d’études des médias audiovisuels et électroniques que scrutent les professionnels de l’audiovisuel.
En prolongement de l’audimat via la réception hertzienne, l’institut français va pouvoir mesurer l’influence des chaînes diffusées par les bouquets ADSL. Un accord de ce type a déjà été signé avec France Télécom pour intégrer dans le Médiamat l’audience générée à travers Ma Ligne, le service de télévision par ADSL de l’opérateur.
Tentation de mesurer sa propre audience
Mais il reste à Médiamétrie de convaincre les différents acteurs multi play « d’entrer dans le moule » et ce n’est pas gagné d’avance. Certains opérateurs comme Neuf Télécom ou Free veulent également mesurer chacun de leur côté l’audience générée à travers leurs bouquets distinctifs.
Dans le courant de l’automne 2005, Free avait commencé à mesurer en direct l’audience des chaînes qu’il distribue à travers son offre Free TV. A la même période, Neuf Cegetel a ouvert Top Neuf, le classement en direct et en temps réel des neuf chaînes les plus regardées par les abonnés neuf TV. Un service développé en partenariat avec Médiamétrie et Netgem.
Qosmos ou comment passer de la R&D à la commercialisation d’une technologie |
Derrière Qosmos, on trouve cinq chercheurs issus de LIP 6, le laboratoire informatique de l’université Pierre et Marie Curie (Paris-VI). Après avoir développé un outil d’analyse de trafic IP en recherche et développement, cette petite équipe technique a décidé de monter une start-up en 2000 et de lever des fonds. Son partenaire de référence en la matière est Sofinnova Partners : après une première levée de fonds de deux millions d’euros, la start-up a annoncé début mai un nouveau tour de table de 3,2 millions auprès du fonds d’investissement. Dotée de sa technologie, la société, qui compte désormais un effectif d’une vingtaine de personnes, cherche à intéresser les acteurs télécoms (opérateurs, équipementiers) et les entreprises. |
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