Agitateur incongru du Mobile World Congress, Huawei adresse à Nvidia un ultime pied de nez.
En l’occurrence, la tablette tactile MediaPad 10 FHD embarque un K3VA.
Un processeur quadricoeur de la maison présenté comme un véritable chef d’orchestre d’une expérience multimédia redéfinie sur un panneau IPS de 10 pouces dont la résolution de 1920 x 1200 pixels tutoie la Full HD.
L’implémentation d’un module de 2 Go de mémoire vive – rarissime dans l’écosystème des tablettes Android – confirme le constructeur chinois dans sa démarche de séduction du marché européen.
Repéré par Silicon.fr, l’appareil embarque deux capteurs photographiques à 1,3 et 8 millions de pixels. En termes de connectivité, on retrouve les sempiternelles interfaces Wi-Fi et Bluetooth. Mais aussi la compatibilité GSM, HSPA+ (3G) et LTE (4G).
Au regard de ce châssis d’un noir laqué des plus classique (8,8 millimètres d’épaisseur pour 598 grammes), les présentations pourraient tourner court s’il n’était ce processeur K3VA.
En dépit de ce sobriquet alphanumérique à contre-courant de toute logique marketing, la nouvelle coqueluche des semi-conducteurs est sensiblement plus puissant et véloce que le Tegra 3 de Nvidia, grâce à un bus de données à 64 bits, le K3VA (1,5 GHz) est par ailleurs significativement moins énergivore que son vis-à-vis.
L’équipementier télécoms chinois omet pourtant ce paramètre d’autonomie à l’heure de révéler les caractéristiques techniques de sa tablette.
La tablette devrait arriver sur le marché américain au cours du prochain trimestre pour un prix indéterminé (rien n’est communiqué pour la France).
Quoique peu adepte de la prolixité, Richard Yu, P-DG de Huawei, déroge aux conventions et affiche une indéfectible confiance envers un produit « doté des meilleurs capacités pour les loisirs multimédia – vitesse, puissance, surf, écran haute définition et audio – le tout dans un format compact et facile à transporter« .
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