Médias et géants du Web : entre résistance et allégeance
Que ce soit pour la diffusion des contenus ou la publicité, des médias anglo-saxons influents cherchent les bons leviers pour cohabiter ou rivaliser avec Facebook et Google.
Ca bouge dans les médias en ligne aux Etats-Unis sur le volet des contenus et de la publicité.
Facebook a entamé des discussions avec une demi-douzaine de médias en ligne afin qu’ils intègrent directement leurs contenus sur le réseau social au lieu de déposer leurs contributions sur le réseau social via des liens externes.
Une phase de test devrait démarrer dans les prochains mois avec des partenaires médias comme The New York Times, BuzzFeed et National Geographic.
Selon The New York Times (pressenti comme un partenaire potentiel dans le prochain réseau média de Facebook), The Times serait sur le point de conclure d’un accord avec le réseau social.
L’une des questions principales porte sur la répartition des revenus publicitaires générés par les contenus médias directement déposés sur Facebook.
L’appel de Facebook est séduisant. Pour renforcer leur dimension « social », les médias sont conscient que le réseau social est un passage incontournable au regard de l’audience générée (1,39 milliard d’utilisateurs actifs en décembre 2014).
Une autre initiative de fédération avait marqué les esprits la semaine dernière au Royaume-Uni : plusieurs médias comme The Guardian, CNN International, The Financial Times, Reuters et The Economist ont conçu une plateforme de publicité programmatique (RTB en anglais, vente de publicités aux enchères et en temps réel), en partenariat avec Rubicon Project.
Baptisée Dubbed Panea (inspiré du latin « toutes les terres » en référence à la Pangée), elle sera lancée en bêta-test en avril.
Les médias en ligne intégrés à ce programme publicitaire comptent rivaliser face à des géants du Web comme avec Google ou Facebook.
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