Médias sociaux : une diversification tout en paradoxes

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Kantar Media perçoit des pistes de monétisation, mais aussi d’apparentes contradictions dans les stratégies de diversification des médias sociaux.

Moins d’acquisitions, mais davantage de partenariats, entre autres pour développer l’acte d’achat et renforcer le marketing d’influence.

Ces éléments se dégagent du paysage des médias sociaux tel que Kantar Media se le figure pour 2019.

La filiale du groupe WPP perçoit plusieurs paradoxes, dont celui du développement de l’intelligence artificielle parallèlement à une certaine prise de distance avec les algorithmes.

Elle en veut pour preuve la communication de Google sur les publicités sans personnalisation ou encore la mise en place, sur Twitter, d’une option de retour à un classement chronologique du flux.

Autre tendance : celle des marques à contourner les principales plates-formes en bâtissant des réseaux sociaux autour de leurs communautés. Les initiatives d’Amazon sont données pour exemples, entre la plate-forme Spark pour les clients Prime et celle ouverte aux utilisateurs Kindle.

Entre Instagram Shopping et Facebook Marketplace, l’année 2019 marquera aussi, d’après Kantar Media, un développement du social commerce. Un symbole supplémentaire d’une diversification que les médias sociaux « [devraient] enfin commencer à monétiser ».

Les offres par abonnement participent de cette diversification. Le hardware aussi, à l’image des enceintes connectées Portal chez Facebook.

Quant aux partenariats, Kantar Media pressent une accélération du phénomène à mesure que les plates-formes sociales investiront davantage de secteurs de marché (santé, éducation, banque…). Snap est cité pour son alliance avec Twitch sous le signe de la réalité augmentée ; YouTube, pour son deal avec Eventbrite sur l’événementiel.

Photo d’illustration © BitsFromBytes via Foter.com / CC BY


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