« Plus grand, meilleur, rapide, fort, sûr »…Kim Dotcom a dévoilé officiellement Mega, un service de stockage de fichiers dans le cloud.
Un premier démarrage est survenu samedi soir mais il a été poussif en raison de l’afflux de visiteurs attirés par le buzz (250 000 utilisateurs inscrits en quelques heures).
Mais, dans la journée de dimanche, le service en ligne est redevenu disponible.
Mega a vocation à devenir multilingue mais, en l’état actuel, la version française n’est pas parachevée.
Ce qui a permis de découvrir comment le trublion du Net, qui avait fondé Megaupload (fermé il y a exactement un an sur injonction de la justice américaine), « markete » son nouveau business Internet lancé depuis la Nouvelle-Zélande.
Pays dans lequel Kim Dotcom reste libéré sous caution. Ce qui ne devait pas l’empêcher d’organiser une Mega-fiesta dans sa propriété dimanche soir…
La présentation du service en mode bêta est assez classique : « Nous sommes un groupe passionné de technologies. Il nous a été donnés du temps, l’opportunité et une liaison Internet pour concevoir un impressionant service de stockage dans le cloud qui protège notre vie privée. Nous avons développé ce service Internet à partir de rien à Auckland en Nouvelle-Zélande. Contrairement à la plupart de nos concurrents, nous exploitons la technique de chiffrement du navigateur par laquelle ous contrôlez les clés. Pas nous. »
Les noms des principaux responsables de Mega sont affichés : à côté de Kim Dotcom (son vrai nom étant Kim Schmitz), on trouve Mathias Ortmann, Bram van der Kolk et Finn Batato.
La direction de la société Mega Limited est assurée par Tony Lentino, présenté comme un « vétéran dans l’industrie » qui a fait ses armes dans le nommage Internet et qui prend les fonctions de CEO.
La grille premium de l’offre cloud est simple à retenir au-delà des 50 Go offerts pour tout nouvel arrivant :
– 500 Megaoctets d’espace disque, bande passante d’1 Terabit/s, 9,99 euros par mois;
– 2 To, 4 Tbit/s, 19,99 euros par mois;
– 4 To, 8 Tbit/s, 29,99 euros par mois.
Sur le front de la confidentialité, Mega déclare qu’il s’appuie sur une « technologie de chiffrement maison de bout en bout » intégrée dans le navigateur Web surnommé User Controlled Encryption (UCE)
Elle sera instaurée par défaut dès la connexion au service jusqu’au partage des documents (fichiers ou dossiers) entre membres du service cloud.
Il est recommandé de favoriser Google Chrome, peut-on lire dans la section FAQ. Aucune précision sur la taille maximum des fichiers en cas d’upload n’est apportée.
Mais Mega prévient d’emblée : il est interdit d’importer et de partager des fichiers sous copyright.
« Le cloud de Mega n’est qu’un début. A terme, Mega fournira UCE dans votre browser associé à un bouquet d’applications qui ne nécessitera pas l’installation de logiciels. Notre technologie protégera vos e-mails, vos appels, vos sessions de chats et vos streams vidéos. »
Des versions pour les smartphones et les tablettes seraient en cours de préparation.
Bonus YouTube : lancement de Mega (via Euronews)
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