Mega : derniers préparatifs avant l’inauguration

Kim Dotcom maintient le rythme sur Twitter.

Réfugié en Nouvelle-Zélande, le sulfureux homme d’affaires dévoile des morceaux choisis de sa nouvelle coqueluche : la plate-forme Mega, dédiée au partage de fichiers sur Internet.

L’inauguration est prévue pour le 19 janvier, date hautement symbolique, un an tout juste après la fermeture de Megaupload.

Si un voile d’incertitude perdure, notamment quant à la tarification du service dans sa formule payante, les copies d’écran qui se sont succédé depuis la mi-décembre ont dessiné par avance l’interface utilisateur.

Dernière nouveauté sur la liste, un gestionnaire de transferts qui permettra de réguler le nombre de téléchargements et de téléversements parallèles – jusqu’à 6 de chaque.

Hormis un outil d’allocation de la bande passante, Kim Dotcom laisse entrevoir un système de détection des doublons et un généreux espace de stockage (50 Go).

L’explorateur de fichiers semble toujours d’actualité tel que présenté au mois dernier, avec ses trois rubriques : l’arborescence à gauche, le dossier en cours de consultation sur la droite et l’historique des transferts dans un encart inférieur.

Pas d’information, en revanche, quant à cette icône « Contacts » qui laisse augurer d’un système de messagerie privée entre utilisateurs du service.

Emblème du come-back de Kim Dotcom dans le business Internet, le phénomène Mega a donné des idées à certains spammeurs.

Une proposition alléchante a circulé récemment sur Facebook, sous la forme d’une Fan Page promettant aux 200 000 premiers abonnés un compte Premium.

Il s’agissait d’un « fake » monté pour récupérer et exploiter les données personnelles des internautes tombés dans le panneau. Quelque 224 000, en l’occurrence.

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