Kim Dotcom ne veut pas se montrer laxiste vis-à-vis de sites connexes qui s’appuyeraient sur Mega pour enfreindre les lois protégeant le copyright.
Il traîne déjà le dossier Megaupload comme un boulet. Et les charges à son encontre dans une procédure aux Etats-Unis sont déjà lourdes (infractions copyright, blanchiment d’argent…).
Ainsi, l’équipe juridique de Mega aurait déjà exigé la fermeture de l’annuaire Search-Mega.me, qui serait exploité depuis la France.
Elle considérait que l’exploitation de liens pouvait lui porter préjudice. Trop « borderline » quoi.
« En raison d’un script développé par Mega pour supprimer l’intégralité des fichiers indexés sur Mega-search, le moteur est momentanément indisponible », peut-on lire sur le site Web. « Une solution pour palier à ce problème sera apportée d’ici peu ».
Sur la page Facebook, on s’engage à rétablir le service ce week-end.
Même si Kim Dotcom est conscient que les utilisateurs de Mega attendent ce type de service, il ne peut pas se permettre le moindre écart à propos des infractions copyright.
La combinaison moteurs de recherche et Mega peut se montrer redoutable.
Des « liaisons dangereuses » ont déjà été repérées comme le cas de SearchOnMega.com.
« Après réflexion, j’ai décidé de fermer le site », expliquait encore le gérant il y a quelques jours. « L’objectif du site était de s’échanger des liens simplement sans abus. Chose impossible à Appliquer. Son succès le rendant absolument ingérable. »
Et généralement, on ne fait pas dans la dentelle.
Il suffit de quelques liens suspects qui traînent sur un outil de recherche (annuaire ou moteur) pour réclamer la fermeture pure et simple du service.
Selon le célèbre avocat Ira P. Rothken qui défend les intérêts de Kim Dotcom depuis la Californie, les ayants droits ont déposé 250 demandes de retrait de contenus jugés litigieux.
Le service de stockage dans le cloud de Kim Dotcom Mega s’est plié à cette requête dans 150 cas.
De son côté, Mega reconnaît sur son blog que des erreurs ont pu être commis dans la suppressions de liens au nom du respect de la règlementation américaine DMCA.
L’enfer ne fait que commencer : des millions de fichiers sont déposés chaque jour sur Mega.
Et les liens se propagent à vitesse grand V, comme sur le portail de téléchargements FilesTube (vidéos, musiques, livres…), exploité par une société Internet polonaise Red Sky, à en croire une enquête du site média IT The Verge.
Selon Kim Dotcom, la consommation journalière de bande passante, rien que pour répondre aux besoins de Mega, pourrait prochainement dépasser celle de l’ensemble de son pays hôte (la Nouvelle-Zélande).
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