Deuxième tremplin de Kim Dotcom pour son come-back dans le business Internet, Megabox prend forme au gré d’un alléchant teaser.
Les premiers contours de la plate-forme s’étaient dévoilés en septembre dernier, via une vidéo postée sur YouTube.
Voici désormais qu’une capture d’écran relayée sur Twitter laisse entrevoir un élément clé de l’interface : la page d’accueil.
Premier constat, à cinq mois d’intervalle, le concept a mûri, son apparence a évolué, mais ses fondements ont demeuré.
Il s’agit toujours, en l’occurrence, de proposer aux internautes un service de téléchargement gratuit de musique, avec un modèle économique basé exclusivement sur la publicité.
Kim Dotcom, qui gère son entreprise depuis la Nouvelle-Zélande, a pris toutes les précautions pour éviter que le ciel ne lui retombe sur la tête en matière d’infraction au copyright.
Pour assurer la pérennité du système, l’utilisateur serait prié d’installer, dans son navigateur Web, un greffon qui afficherait, de manière aléatoire, les encarts publicitaires des annonceurs liés à Megabox.
L’acceptation de ces conditions permettrait d’accéder au service et d’y héberger sa bibliothèque musicale, dans le cloud, pour la lire sur tout terminal (des applications sont en cours de développement pour iOS et Android).
C’est le principe même d’Apple iTunes, Amazon Cloud Player et Google Play Music, mais avec en toile de fond une volonté de constituer une communauté, sur Facebook, Twitter et YouTube.
Les liens vers ces plates-formes communautaires sont généreusement mis en avant, au même titre qu’un principe de gamification matérialisé par le curieux concept de la « carrière musicale ».
Reste à voir si les DRM (Digital Rights Management) seront de la partie, comme c’est le cas sur Beezik, un site qui délivre de la musique sur le même modèle économique.
En outre, des doutes perdurent sur le niveau de sécurité. Kim Dotcom s’inspirera-t-il du système open source « User Controlled Encryption » en vigueur sur Mega, et qui offre une protection continue lors du téléversement de données ?
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Crédit photo : jörg röse-oberreich – Shutterstock.com
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