Megaupload : Kim Dotcom organise sa riposte judiciaire

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Megaupload et son fondateur Kim Dotcom vont prendre connaissance des preuves accumulées par le FBI. Ses avocats demandent l’abandon des charges pénales.

En Nouvelle-Zélande, la justice a donné trois semaines aux autorités américaines, FBI en tête, pour communiquer aux avocats de Kim Schmitz (alias  « Kim Dotcom ») l’ensemble des preuves qu’ils ont collectées.

Le co-fondateur de Megaupload a été interpellé puis relâché après l’opération supervisée par le FBI aboutissant à la fermeture de la plate-forme de vidéos en streaming.

Suite à une demande des avocats de Kim Schmitz, le juge David Harvey a estimé que la défense avait le droit de connaître les éléments retenus contre leur client pour se préparer à la procédure judiciaire.

Tous les éléments présumés de preuves à l’encontre du trublion du Net collectés par la police devront être transmis.

Tout comme les données relevées dans les serveurs saisis à travers le monde, explique TechWeek Europe UK.

Le 6 août prochain, la demande d’extradition vers les Etats-Unis de trois membres de l’équipe de direction de Megaupload actuellement localisés en Nouvelle-Zélande  sera examinée.

Aux Etats-Unis, les avocats chargés de la défense des intérêts des responsables de Megaupload ont également demandé à un tribunal de district de l’Etat de Virginie d’abandonner des charges pénales avancées par le FBI.

Selon Torrent Freak, les autorités américaines n’auraient pas respecté la procédure pénale de comparution.

Dans leur requête, les avocats du service de vidéos en streaming expliquent que « le gouvernement a saisi les propriétés de Megaupload et son nom de domaine, ruiné sa réputation et détruit son business en poursuivant une accusation qui est légalement totalement faussée. Megaupload est maintenant en désuétude, sans amélioration en vue. »

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