« Apple savait ce que la mise à jour de ce firmware ferait en premier lieu. Ils s’évertuent tout à coup à faire respecter un standard supposé plus strict. Ils savaient que cela briserait la compatibilité. Ils n’ont rien dit. C’est la faute d’Apple. Les vendeurs vendaient de la Ram dont ils savaient qu’elle fonctionnait bien dans les machines vendues par Apple. Que leur demander de plus ? » Ce commentaire résume à lui seul la teneur des échanges qui se sont tenus d’un forum à l’autre sur l’Internet après la mise en ligne par Apple d’une mise à jour qui, une fois installée, a ravagé la mémoire de certaines machines (voir édition du 4 avril 2001). Alors, à qui la faute ? Apple, parce que la firme aurait négligé de mettre en garde sur les conséquences de sa mise à jour sur certains types de mémoires ? Les vendeurs de mémoire, parce qu’ils auraient vendu de la Ram ne répondant pas exactement aux spécifications d’Apple et se seraient rabattus sur des modules dont ils savaient seulement qu’ils fonctionnaient sur les machines à la Pomme, même si ce n’était pas à pleine vitesse ? Ou les utilisateurs un peu rapides qui se précipitent sur les dernières mises à jour, mais ne sont pas prêts à en supporter les conséquences ?
Difficile question, à laquelle chacun sur Internet a cherché à apporter sa réponse. « Apple a rendu ses spécifications techniques disponibles. Si une société a pensé et a communiqué sur la compatibilité Mac de sa Ram, seulement en fonction de son installation sur un Mac de tests où elle fonctionnait (sans vérifier qu’elle tournait à 100 % de sa vitesse), alors, c’est la faute du fabricant de mémoire », tonne « OMG » sur un forum américain. D’autres, sur les forums, voient dans la mise à jour du microprogramme une manière pour Apple d’empêcher les fabricants de mémoires bon marché de vendre des produits hors spécifications. Glenn Anderson, le Néo-zélandais qui a programmé une solution pour la plupart des machines affectées (voir édition du 9 avril 2001) a lui aussi donné son avis sur le site Versiontracker : « En fait, Apple a été relativement indulgente avec sa mise à jour. J’ai vu de la Ram qui ne tourne qu’à 10 nanosecondes en mode CL3 fonctionner très bien sur un G4 [qui demande une vitesse de 8 ns, Ndlr] après la mise à jour » (voir édition du 5 avril 2001). Et de décrire d’autres types de fonctionnement qui auraient dû ne pas se faire après la mise à jour du firmware ! « Il apparaît que le nouveau firmware prendra avantage des modules DIMM plus rapides. » On pense évidemment au passage à la SDRAM PC 133, dont la vitesse est égale aux dernières cartes mères des PowerMac.
Objectif : amélioration de la stabilité
Finalement, quelle est la finalité de la mise à jour de ce microprogramme par Apple ? Permettre à ses machines de préserver leur stabilité de fonctionnement, mais aussi leur vitesse optimale, l’utilisation de mémoires d’une moindre qualité détériorant les capacités des machines dans certaines conditions et pouvant générer des erreurs ou une déstabilisation des ressources, si l’on veut bien en croire les communiqués et les avertissements des notices d’Apple. Une telle mise à jour, présentée par la note technique l’accompagnant comme une amélioration importante de la stabilité, se comprend mieux dans la perspective de Mac OS X, le nouveau système d’exploitation profitant mieux de la stabilité totale des machines sur lesquelles il est installé.
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