Les métiers du numérique s’orientent vers le client et les « soft skills »
L’EBG pointe l’importance croissante des compétences émotionnelles et relationnelles dans des métiers du numérique qui tendent vers la connaissance et l’expérience client.
Prêts à faire des concessions sur les diplômes, notamment en faveur des compétences émotionnelles et relationnelles (« soft skills »).
Ce portrait des professionnels du digital dans l’exercice du recrutement se dégage d’une enquête de l’EBG.
Le think tank français de l’économie numérique a recueilli, dans ce cadre, les réponses de 1 353 professionnels, avec l’appui d’une de ses sociétés adhérentes (le cabinet de recrutement Aquent).
Les profils interrogés évoluent essentiellement chez des annonceurs (46 %) et au sein d’agences (23 %). L’EBG y a associé les témoignages d’experts de l’IA, de l’IoT et des martech.
Il ressort de cet ensemble que les métiers amenés à prendre le plus d’ampleur au gré de la transformation numérique sont tournés vers la connaissance et l’expérience client.
Il s’agira aussi, d’après les professionnels sondés, des métiers les plus sujets à pénurie de talents. Sans compter les aspects éthiques et juridiques susceptibles de limiter les perspectives de développement, en premier lieu sur le volet traitement des données.
Les compétences académiques et/ou techniques (« hard skills ») privilégiées font écho aux métiers considérés comme émergents : la data et l’UX dominent.
En matière de « soft skills », la flexibilité, l’esprit d’équipe et l’envie d’apprendre sont en première ligne. Des capacités qui ont tendance à primer pour les profils juniors, avec la perspective d’acquérir des « hard skills » au travers des MOOC et de la formation continue.
Face à la pénurie de talents, les recruteurs sont ouverts à des concessions d’abord sur les diplômes ; un reflet, selon l’EBG, de parcours scolaires inadaptés aux besoins des entreprises. Suit l’aménagement des conditions de travail.
Photo d’illustration via Visualhunt