Micro-serveurs : AMD s’empare de SeaMicro

SeaMicro concevra et fabriquera désormais ses micro-serveurs pour le compte d’AMD.

L‘acquisition s’élève à 334 millions de dollars, dont 281 millions versés en cash.

Les sièges sociaux des deux entités sont situés dans le même fief de Sunnyvale (Californie, Silicon Valley).

Cette opération de croissance externe constituera un point d’ancrage pour AMD, qui se lance à cette occasion dans l’aventure des serveurs.

Récemment investi en qualité de CEO du groupe californien, Rory Read compte faire de sa future gamme de processeurs Opteron le pilier d’une transition progressive destinée à contrecarrer l’hégémonie d’Intel sur le segment.

Pour l’heure, la plupart des produits de SeaMicro embarquent en effet des puces Xeon ou Atom. Il s’agit de micro-serveurs dont la particularité est d’occuper six fois moins de place qu’un équivalent traditionnel en rack.

En conséquence, la consommation énergétique plafonne à 25% de celle d’un serveur classique.

L’artifice du gabarit permet également de jouer d’une configuration plug-and-play, sans OS préinstallé.

A savoir que l’extension de la configuration d’un data center s’en trouve simplifiée par l’intégration des cartes serveur sans qu’il soit nécessaire de procéder à une reconfiguration.

Les serveurs SeaMicro offrent ainsi une très haute densité et prennent place dans des tours (cubes) qui peuvent équiper le data center.

Dans ce type de configuration peu encombrante, les processeurs se comptent par centaines. Comme le suggère Silicon.fr, le traitement des données en est d’autant plus efficace.

En point d’orgue, la multiplication des opérations parallèles d’I/O (entrée / sortie) simplifient le déploiement d’une plate-forme cloud ou d’un serveur Web, qui nécessite de répondre à de nombreuses demande simultanées.

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